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Réveillon en Algérie

lundi 2 janvier 2006, par Souad

En Algérie comme dans d’autres pays, le réveillon du nouvel an a été l’occasion de passer une soirée de bonne humeur en famille ou entre amis autour d’une table bien garnie.

Une nouvelle année commence sous le ciel algérien.

Grâce notamment au renforcement du dispositif sécuritaire à Oran, les fêtes de fin d’année se sont passées plutôt dans de bonnes conditions dans la capitale de l’ouest de l’Algérie.

A Constantine, le Nouvel An est passé presque inaperçu. Malgré une ville grouillante de monde, un commerce qui marchait à fond en cette journée du 31 décembre, dernier jour de l’année 2005, peu de gens parlaient de la nouvelle année. Pourtant, la foule qui se pressait devant les étals des marchés ou dans les boutiques du centre-ville, faisait ses emplettes de fin d’année. En effet, on achetait du poulet pour le préparer à l’occasion d’un repas familial, on achetait également des fruits et des bûches.

Il y avait également du monde dans les gares routières. D’aucuns ont regretté qu’il y ait peu de restaurants en ville « pour pouvoir y aller et réveillonner. D’ailleurs c’est pour ces raisons que de nombreux Constantinois se sont rendus en Tunisie pour les fêtes de fin d’année ». Les restaurants ou hôtels de luxe sont rares à Constantine. Des inconditionnels du Réveillon du nouvel an, précisent d’ailleurs que beaucoup ont préféré des soirées entre amis à la maison et devant le petit écran.

Par ailleurs, et en dépit des sermons et harangues lancés çà et là, appelant à s’abstenir de fêter la nuit de la Saint Sylvestre, les Souk-Ahrassiens ont dans une large mesure célébré le Réveillon du nouvel an, certes avec moins d’exubérance qu’ailleurs mais ils se sont quand même arrangés pour festoyer.

La communauté des jeunes « branchés » pour qui il est inconcevable de réveillonner en solo et qui plus est sous l’autorité parentale, s’est donnée rendez-vous dans des endroits discrets ciblés à l’avance, pour s’y donner à coeur joie et s’éclater au plaisir de la chanson, de la danse et des boissons alcoolisées à perdre la tête jusqu’au petit matin. Quant aux nantis, ils n’ont que l’embarras du choix. Entre les grandes villes algériennes et celles tunisiennes, ils se sont vite décidés.

Synthèse de Souad
D’après le Quotidien d’Oran