Accueil > MUSIQUE > Une fondation pour la musique classique algérienne

Une fondation pour la musique classique algérienne

dimanche 25 mai 2008, par Samir

La fondation Abdelkrim Dali a été créée avec l’ambition de sauvegarder et perpétuer la musique classique algérienne.

musique classique algérienne - Abdelkrim Dali.

L’assemblée constitutive de la fondation Abdelkrim-Dali, en hommage au grand maître de la musique classique algérienne, s’est tenue jeudi après-midi au siège du Syndicat des artistes. L’artiste Mourad El-Baez qui fut l’un des élèves d’Abdelkrim Dali a indiqué que cette fondation aura pour but de sauvegarder et de perpétuer la musique classique algérienne à travers l’organisation de concerts, la participation aux différents festivals, la formation, le recensement des textes et la transcription de mélodies. Un vote à bulletin secret, en présence d’Abdelkader Hadouche, représentant du Syndicat des artistes, a abouti à l’élection d’un bureau comprenant 11 membres. Le bureau se réunira dans les prochains jours pour élire le président de la fondation. Par ailleurs, une soirée sera organisée ce jeudi au palais de la Culture Moufdi-Zakaria d’Alger, en hommage à Abdelkrim Dali. Elle sera animée par l’orchestre de l’association Inchirah, l’orchestre de la radio nationale ainsi que par d’anciens élèves du maître. (Une Opinion ? Connectez-vous sur le forum algerie-dz.com pour commenter l’article : http://www.algerie-dz.com/forums)

Abdelkrim Dali est né le 21 novembre 1914 à Tlemcen, dans une famille de mélomanes. Il avait été découvert par le grand musicien Omar Bakchi qui lui enseigna les bases de la musique andalouse. Ensuite il apprit à jouer de la mandoline, du violon, du ney et du luth, avant d’intégrer l’orchestre de cheikh Larbi Bensari puis celui de cheikha Tetma. A l’indépendance, il se lança dans la composition de chants patriotiques et religieux et, en 1965, on lui attribua une chaire au Conservatoire d’Alger, avant d’être engagé comme conseiller culturel auprès de l’Institut national de musique d’Alger. Parallèlement à son travail d’enseignant, il fit de la recherche et enregistra toutes les noubas selon la tradition de Tlemcen. De retour du pèlerinage à La Mecque, il composa un grand poème symphonique sur les modes andalous intitulé Rihla hidjazia. Il est décédé le 21 février 1978 d’une crise cardiaque à l’âge de 64 ans.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant