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Zinedine Zidane héros en Algérie

jeudi 14 décembre 2006, par Samir

Au troisième jour de sa visite en Algérie, Zinedine Zidane a été reçu par Abdelaziz Bouteflika qui l’a décoré de l’ordre de l’Athir, au siège de la Présidence à El-Mouradia.

Zinedine Zidane honoré en Algérie

Au terme de l’audience, sous le crépitement des flashs et avec son regard intimidé, toujours ponctué d’un sourire, Zinedine Zidane déclare que “la rencontre avec le Président était symbolique, aussi bien pour moi que pour mes parents. Je suis surtout heureux d’être venu en Algérie, parce que je suis l’invité du président Bouteflika. Je suis content et heureux d’avoir partagé un moment avec Monsieur le Président”.

Le président Abdelaziz Bouteflika s’est entretenu, durant plus de deux heures et demie, avec l’ancien capitaine des Bleus, dans une atmosphère très détendue. Selon des témoins, le chef de l’État s’adressait à Zizou en tant qu’Algérien dont la notoriété a largement débordé son pays d’origine, plutôt qu’à un Français en visite en Algérie. Le président Bouteflika a conseillé à Zinedine Zidane de préparer l’avenir. Il lui a demandé notamment de poursuivre son combat en faveur des grandes causes humanitaires.

Ce premier rendez-vous de l’ancien champion du monde 98 s’est déroulé en présence du ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès, qui ne l’a pas lâché d’une semelle depuis son arrivée à Alger, du ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, et du président de la Fédération algérienne de football (FAF) Hamid Haddadj.
Après le rendez-vous de la Présidence, la star mondiale du football s’est vu offrir un déjeuner par le président Bouteflika qui a tenu à y associer les anciennes gloires du football national.

Après le déjeuner, l’enfant de la Castellane a été décoré de la plus haute distinction de l’Ordre du mérite nationale, la médaille “Athir”, par le président Bouteflika. Créée en 1984, elle est habituellement décernée à des chefs d’État, des amis de l’Algérie et à des Algériens méritants qui ont fait une carrière prestigieuse à l’étranger. C’est dire toute la considération que l’Algérie accorde à ce fils d’émigré parti dans les années cinquante gagner sa vie comme ouvrier de l’autre côté de la Méditerranée.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après Liberté