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La chirurgie esthétique en Algérie

jeudi 22 novembre 2007, par Samir

La chirurgie esthétique en Algérie a été au coeur du 5e congrès national de médecine et de chirurgie esthétiques organisé à Alger.

La chirurgie esthétique se démocratise en Algérie.

Selon les différents intervenants, la demande sur ce genre de soins est en nette croissance, ces dernières années en Algérie, ce qui nécessite une organisation et une réglementation de l’enseignement de la chirurgie esthétique en Algérie. Pour le Pr Ismaïl Benkaïdali, chef de service dermatologie au CHU Mustapha Pacha, « il est impératif à l’avenir d’organiser et de réglementer les formations chez nous » dans le but de « lutter contre une certaine clandestinité ». Ce dernier propose une régularisation des compétences en rendant cette discipline diplômante pour assurer de meilleures conditions de traitement pour les patients. Le Pr Mohamed Bekkat Berkani, président du Conseil de l’ordre des médecins, qui partage le même avis, a estimé qu’il faut désormais penser à « académiser » cette discipline pour assurer une formation « diplomante » et « qualifiante ». Selon ce dernier, les praticiens de cette discipline ont une obligation de résultats et doivent, avant tout acte médical, « informer » le patient et « arracher » son consentement pour éviter les plaintes et les tracasseries judiciaires.

De son côté, le Dr Charles Gadreaux, directeur du Collège national de médecine esthétique (Paris) a, surtout, insisté sur la formation des praticiens qui doivent avoir, en outre, « une qualification de compétences esthétiques ». Il a, dans ce contexte, regretté que la médecine esthétique ne soit pas encore réintégrée dans le cursus universitaire de médecine. Le président de la Société algérienne de médecine esthétique (SAME), Mohamed Oughanem, a plaidé pour l’enseignement de la spécialité, en indiquant que la SAME s’attelle actuellement à « mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires » dans ce sens. La SAME et le Collège national de médecine esthétique ont convenu d’un partenariat de formation d’un à deux ans, simultanément à Alger et Paris. Nouvellement introduite en Algérie, la médecine esthétique « intéresse les deux sexes avec une nette prédominance féminine », a-t-il dévoilé. Selon le président de la SAME, la médecine esthétique qui était, il y a quelque décennies, destinée seulement aux riches, est désormais sollicitée par toutes les catégories sociales. Il avoue qu’on assiste à une « démocratisation de la chirurgie et de la médecine esthétiques », en raison de la disponibilité des produits et de techniques plus affinées, rapporte l’APS.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran