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L’Algérie doit construire une économie hors hydrocarbures

dimanche 20 janvier 2008, par Souad

L’Algérie doit investir dans l’édification d’une nouvelle économie hors hydrocarbures pour diversifier ses revenus et ne pas subir le choc de l’après-pétrole.

L’économie de l’Algérie dépend des recettes des hydrocarbures.

Les données économiques et financières actuelles qui, même un tant soit peu sont favorable à l’Algérie, le gouvernement algérien ne doit surtout pas se faire d’illusions. Le baril à 100 ou même dépassant les 100 dollars, cela n’est en rien le résultat d’une politique économique, malgré la bonne santé financière du pays, bien au contraire, on ne doit pas sombrer dans la douce insouciance, ou nous dispenser de faire les efforts salvateurs et incontournables, pour bien faire office de cette manne financière importante. Il ne suffit pas de s’intégrer dans la mondialisation, un grand défi reste à relever ce sens. Une manière de positionner en Algérie dans l’échiquier économique mondial. Tous les pays ont, pratiquement pris le train de la mondialisation, car elle est la règle qui s’impose au monde entier et aucune nation ne peut se tenir à l’écart d’un processus universel, qu’elle soit acceptée, redoutée ou même critiquée. Elle n’empêche pas que chaque pays doit s’engager en mettant toutes ses ressources, ses capacités nationales, matérielles et humaines, comprises pour atteindre un tel objectif.

L’Algérie doit, en quelques décennies seulement, construire une nouvelle économie hors hydrocarbures. En se référant au Programme présidentiel en cours, c’est la seule et unique solution pour relever le défi de la mondialisation. Or, en relevant le défi de la mondialisation, cela prouve que l’Algérie a réussi à assurer son avenir. Un avenir maîtrisé et prometteur pour les générations futures. En effet, pour l’Algérie, il n’ y a pas d’autre choix. Ce n’est pas une affaire politique ou idéologique. C’est avant tout un projet économique imposé par la structure de l’économie nationale. C’est-à-dire, par la structure du PIB et du commerce extérieur. A l’heure actuelle, le secteur des hydrocarbures contribue le plus, à côté de la dépense publique, à la croissance économique. Nos exportations sont représentées à hauteur de 98% par la vente des hydrocarbures. Sur un autre plan, les recettes budgétaires sont représentées essentiellement par 70%, de la fiscalité pétrolière. Ainsi, il apparaît clairement que sans les hydrocarbures, notre économie serait gravement fragilisée et le fonctionnement de l’Etat sérieusement compromis. L’on comprend dès lors, la nécessité vitale de construire une nouvelle économie indépendante des hydrocarbures et fonder sur les potentialités que recèle notre pays.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après La Dépêche de Kabylie