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L’Algérie veut attirer davantage de capitaux arabes

lundi 21 janvier 2008, par Rédaction

L’Algérie qui ambitionne d’attirer davantage d’investisseurs et de capitaux arabes, organise le 3ème forum arabe sur l’investissement à Alger.

L’Algérie s’intéresse aux capitaux arabes.

Une rencontre en préparation depuis des mois et qui a réuni environ sept cents opérateurs, venus de différents pays arabes, dont une grande partie dispose d’un point de chute en Algérie. Cette troisième édition constitue une belle occasion pour les chargés de l’économie nationale pour parler affaires, partenariats, expliquer ce qui a changé en matière de législation et d’amélioration du climat des affaires, du foncier, etc. Elle permet également à des entreprises de se faire connaître, de nouer des contacts de partenariat, de susciter des débats sur un ensemble de thèmes comme la privatisation, l’investissement dans les secteurs des hydrocarbures ou de l’hydraulique, filières qui ont fait l’objet de présentation à l’occasion de ce troisième forum. Cependant, une question se pose : en quoi ce troisième forum est-il différent des précédents ? Hommes d’affaires arabes et responsables de certaines institutions, à l’exemple du fonds monétaire arabe, semblent se faire une idée précise de l’évolution de l’économie nationale. Ils en ignoraient tout ou presque.

Dans une longue intervention qu’il a faite en plénière, le directeur général du fonds monétaire arabe a loué les performances imprimées ces dernières années par l’Algérie dans le domaine économique, en soulignant que le régime des changes s’est développé, que les réserves de changes engrangées consolident la position de l’Algérie au plan financier. Mais pas seulement. Le patron du fonds arabe a cependant souligné qu’il faut gérer intelligemment et l’argent dont on dispose, en allusion à l’argent du pétrole, et les dépenses publiques. C’est, a-t-il dit, “un défi” que l’Algérie doit relever. Il a par ailleurs apprécié le processus de réformes engagé pour restructurer l’économie nationale, à commencer par l’entreprise, qu’elle soit publique ou privée. Depuis 1995, trois cent cinquante entreprises ont été privatisées. C’est un chiffre avancé lors de ce troisième forum par le ministre de la Participation et de la Promotion des investissements. En marge de la plénière, se tient un Salon animé par un panorama d’entreprises arabes dont certaines sont présentes en Algérie, parmi lesquelles Immar, une société qui a des ramifications dans un ensemble de pays arabes. Un de ses représentants a avancé que le groupe travaille à la maturation de cinq grands projets dans les cimenteries et qu’il compte investir davantage en Algérie.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune