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L’Algérie veut redynamiser le marché des capitaux

mardi 12 février 2008, par Samir

L’Algérie qui s’est engagée à poursuivre la réforme financière ambitionne de développer le financement de l’économie par le biais du marché des capitaux.

L’Algérie relance la Bourse d’Alger pour redynamiser le marché des capitaux.

Le Trésor public a lancé, hier, lundi, l’inscription à la cotation en Bourse d’Alger des valeurs du Trésor sous forme d’Obligations assimilables du Trésor (OAT) pour un montant de l’ordre de 145 milliards de dinars. L’OAT est un type de créance émis par l’Etat par voie d’adjudication sur le marché primaire des valeurs du Trésor, a expliqué le DG par intérim de la Bourse d’Alger, Mustapha Ferfara. Cette catégorie de titres souverains sont, désormais, négociés par les intervenants habilités au niveau de la Bourse selon le mode de cotation appliqué aux autres titres de créances (fixing) et sont répartis sur trois échéances de 7 ; 10 et 15 ans. L’OAT permet à l’émetteur (le Trésor) de « relancer l’opération s’il juge que les fonds levés sont insuffisants pour ses besoins de financement », a précisé le même responsable. Il s’agit donc de contribuer au renflouement du Trésor pour pouvoir financer les investissements publics de l’Algérie à long terme. Les OAT seront négociées par l’entremise des Intermédiaires en opérations de Bourse (IOB) et les Spécialistes des valeurs du Trésor (SVT) à raison de trois séances par semaine (lundi, mardi et mercredi).

Ces intervenants, au nombre de sept (7), représentent respectivement les six banques publiques (BNA, BEA, CPA, BDL, Badr et Cnep) et une compagnie d’assurance publique (Caar). Par ailleurs, le ministre des Finances a considéré que ce nouveau produit financier va permettre « la redynamisation de la Bourse d’Alger laquelle offre un champ d’intervention de référence pour les émetteurs et une possibilité pour les souscripteurs (ménages ou entreprises) d’avoir un large portefeuille d’actifs pour pouvoir faire fructifier leur épargne ». La Bourse d’Alger représente, selon lui, un gisement de titres offrant une matière négociable de près de 300 milliards de dinars actuellement. Interrogé sur une relance de cette Bourse par la privatisation d’entreprises publiques en Algérie, Karim Djoudi s’est contenté de dire que le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements réfléchit actuellement sur un dispositif permettant à des entreprises « de faire appel au marché financier dans le cadre du processus de privatisation ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Info Soir