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L’Algérie n’obtient pas une baisse de la production de pétrole

jeudi 6 mars 2008, par Bilal

Le clan des faucons de l’OPEP dont fait partie l’Algérie n’a pas réussi à obtenir une baisse de la production de pétrole en raison de l’opposition des saoudiens.

L’Algérie et le pétrole.

Les pays membres de l’Opep dont l’Algérie est membre, ont décidé de ne pas changer le niveau de production. Ils ont rejeté ainsi les pressions occidentales pour une hausse de la production. Pour eux, la flambée des prix n’est pas due à un mauvais approvisionnement du marché, mais à la dépréciation du dollar et à une forte spéculation. Les ministres de l’Opep n’ont pas écouté les « conseils » de George W. Bush, ils n’ont pas augmenté la production. C’est déjà une fleur, car la logique aurait voulu qu’ils baissent la production pour tenir compte de la réduction de la traditionnelle réduction de la consommation au printemps. En maintenant la production à son niveau actuel, l’Opep permet une augmentation des niveaux des stocks pour le deuxième trimestre puisque la sortie de l’hiver s’accompagne habituellement d’une baisse de la consommation, sans compter l’effet du ralentissement économique mondial.

Représentant l’Algérie, Chakib Khelil, ministre algérien de l’énergie et président en exercice de l’Opep expliquait en début de réunion les raisons de ne pas ouvrir les vannes. « L’économie mondiale entre dans une période de croissance plus lente (...) ce qui entraîne beaucoup d’incertitudes dans le monde du pétrole, d’autant que beaucoup d’institutions ont commencé à réviser à la baisse leurs prévisions de demande pétrolière ». Alors que les prix du baril étaient au-dessus de la barre des 100 dollars, les ministres des pays membres de l’Opep ont rejeté de manière énergique les reproches des Occidentaux, dont ceux du président américain qui voulait que l’organisation augmente sa production de 300.000 à 500.000 barils par jour (bpj). C’est qu’à l’OPEP aussi, on suit avec attention les évolutions du marché. La conclusion générale est que les fondamentaux du marché pétrolier sont stables et que la hausse des prix n’est pas liée à une insuffisance des extractions mais à la dépréciation du dollar et à la spéculation. Des paramètres sur lesquels l’organisation n’a aucune maîtrise.

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran