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Séminaire en Algérie sur la cybercriminalité

lundi 10 mars 2008, par Samir

Un séminaire la cybercriminalité est organisé en Algérie pour permettre aux scientifiques et aux juristes de débattre sur le sujet.

La cybercriminalité en Algérie.

Est-ce que l’amendement du cadre juridique actuel dans le but de lutter contre la cybercriminalité en Algérie est plus efficace que l’élaboration d’un nouveau cadre juridique ? Où sommes-nous par rapport à la société électronique (utilisation généralisée de l’Internet) et au gouvernement électronique ? Telles sont les principales questions posées lors de la première journée du séminaire national sur le système juridique et l’utilisation de l’Internet organisé par l’Institut des sciences juridiques et administratives du centre universitaire de Khemis Miliana. A l’ouverture des travaux de ce séminaire par les autorités de la wilaya, la première communication a été donnée par le directeur de l’Institut de droit, M. Titaouni El Hadj, sous le thème « nous et la société électronique, l’Internet... un nouveau temps que nous abordons les yeux fermés ? »

Dans son intervention, le communicant a soulevé l’histoire de l’Internet et son rôle important et influant dans la mondialisation et ce, avant de s’étaler sur la cybercriminalité de ce temps. Pour ce chercheur, il est difficile de définir l’identité de l’auteur du crime. En plus, il est aussi difficile d’intervenir, d’autant que les lois de certains pays ne le permettent pas. Par ailleurs, le conférencier a éclairé par les chiffres l’état actuel de l’utilisation de l’Internet en Algérie. Selon ses propos, il faut s’impliquer davantage dans ce cadre pour remédier à la mauvaise utilisation de l’Internet, particulièrement par les jeunes. Durant cette première journée, d’autres communications ont été prévues avec, pour thèmes, « la fraude commerciale dans la société électronique », « les difficultés juridiques posées par un acte électronique », « la protection pénale du phénomène de piratage dans la législation algérienne et la valeur juridique d’un contrat ». A noter que l’Algérie est parmi les pays où l’utilisation des logiciels piratés est la plus répandue.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune