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L’agriculture en Algérie, un secteur à développer

jeudi 20 mars 2008, par Rédaction

L’Algérie va consacrer plusieurs milliards de dinars pour le développement du secteur de l’agriculture nécessaire pour la sécurité alimentaire du pays.

Saïd Barkat et l’agriculture en Algérie.

Saïd Barkat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, regrette les hésitations des banques algériennes afin de financer les projets des agriculteurs en Algérie, en observant : « à l’exception de la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), les autres banques demeurent hésitantes, car elles ont toujours des craintes sur l’agriculture ». Il a ajouté « Les banques sont hésitantes, car il y a encore cette image des établissements agricoles qui appartenaient à l’Etat, et qui ont été cédés aux agriculteurs, occasionnant des difficultés dans le payement des dettes. Bien que ces dettes estimées à 17 milliards de dinars aient été essuyées, les banques ont toujours peur, alors que 300 établissements agricoles réalisent des profits ». Le ministre a poursuivi : « il y avait une décision du président portant sur l’existence d’une banque agricole, cette décision doit être appliquée ».

Le ministre de l’Agriculture a indiqué que le taux de subventionnement a augmenté de 4 % à 7 % sur l’ensemble de la valeur produite dans le secteur agricole en Algérie, indiquant que le budget du secteur est le douzième sur l’ensemble des budgets de l’Etat, loin derrière de nombreux secteurs. Il a insisté sur le fait qu’aucun agriculteur ne bénéficie de sommes d’argent, avant la réalisation du projet. Saïd Barkat a précisé que le taux de subventionnement est très loin de nombreux pays, où ce taux oscille entre 40 et 70 %. Le ministre a déclaré que le recensement général de l’agriculture de l’année 2007 a révélé l’existence de deux millions vingt-cinq mille exploitations agricoles publiques ou privées, assurant que la mise à niveau de certaines exploitations à travers le subventionnement va permettre d’augmenter son nombre avec 500 000 nouvelles exploitations en Algérie. Selon le ministre, les opérations de fraude, afin de bénéficier du subventionnement, qui ont été découvertes, sont des cas d’escroquerie et non des détournements, et elles représentent 2,5 % du subventionnement total.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après El Khabar