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L’Algérie prépare l’après-pétrole

vendredi 21 mars 2008, par Samir

L’Algérie ambitionne de diversifier ses exportations pour réduire sa dépendance aux exportations d’hydrocarbures.

L’Algérie et le pétrole.

L’Anrxal (association nationale des exportateurs algériens), Algex (agence nationale de promotion de commerce extérieur), Optimexport (programme français de renforcement des capacités commerciales de l’Algérie) et Cagex (compagnie algérienne d’assurance et de garantie des exportations) coordonnent leurs efforts pour faire éliminer les obstacles qui risquent encore d’empêcher d’atteindre ce chiffre. M. Mark Martinant, chef du projet Optimexport, a annoncé lors d’une journée d’information organisée au siège de l’Algex, que 40 entreprises algériennes exportatrices ou potentiellement exportatrices vont bénéficier durant l’année 2008 d’un accompagnement personnalisé sans le sens de formation aux mécanismes du commerce international. Faut-il rappeler que le montant de ce programme qui est de 2,1 milliards d’euros s’étale sur trois ans (2007-2009). “Toutes les conditions sont réunies pour atteindre deux milliards de dollards”, a déclaré M. Djillali Tariket, PDG de Cagex qui met en avant le fait que l’Algérie a déjà exporté un milliard de dollars en 2006 et 2007. Mais il n’en demeure pas moins qu’il est important d’investir, dit-il, dans la formation des exportateurs aux techniques du commerce extérieur et de conquête de marchés internationaux.

La création du fonds de soutien et de promotion des exportations (FSPE) en est des plus importantes. Depuis sa création en 1996, ce fonds a été exclusivement utilisé pour financer et prendre en charge des marchandises exportées ainsi que de financer partiellement la participation de l’Algérie aux manifestation économiques à l’étranger. Il est évident en termes d’objectifs, que ce fonds n’a que partiellement rempli, selon les exportateurs, sa mission de développement des exportations. Les experts parlent d’absence d’une stratégie claire de promotion de la production nationale qui permettrait, soutiennent-ils, d’éclairer les décideurs sur les gisements potentiels que recèle l’Algérie et des filières à favoriser. C’est pourquoi le ministère du Commerce a procédé à la refonte de ce fonds dans le cadre de la loi de finances pour 2007 dans notamment son article 11 qui prévoit de rembourser certaines nouvelles dépenses telles que les frais liés aux études des marchés extérieurs et l’amélioration des produits destinés à l’exportation. Il en est de même pour une partie des frais occasionnés par la participation des exportateurs aux foires et salons spécialisés à l’étranger. Une prise en charge partielle destinées est prévue aussi pour les PME qui s’investissent dans l’élaboration du diagnostic export et de création de cellules export. Cette disposition prévoit en outre d’autres formules de soutien financier au profit des exportateurs. Faut-il souligner par ailleurs que la Banque d’Algérie a pris une autre mesure pour soutenir les exportateurs dans leurs démarches de domiciliation bancaire. Les exportateurs peuvent désormais expédier leurs marchandises périssables et procéder à la régularisation bancaire (domiciliation bancaire) dans un délai de 5 jours qui suit l’expédition, selon le directeur général des changes à la Banque d’Algérie.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Horizons