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L’Algérie sur les traces du Maroc dans les call-centers

vendredi 28 mars 2008, par Rédaction

L’Algérie ambitionne de se développer dans le secteur des call-centers à l’image du Maroc et de la Tunisie.

L’Algérie, le Maroc et les call-centers.

A titre d’exemple, le jeune patron de la boîte (Vox) a souligné que les call-centers au Maroc ont engendré plus de 30 000 emplois et près de 11 000 emplois en Tunisie. « Mathématiquement parlant, si l’Algérie continue à ce rythme - nous avons créé près de 2 000 emplois, alors que le premier centre d’appels a ouvert en décembre 2007-, nous allons dépasser largement le Maroc et la Tunisie où les centres d’appels existent depuis des années ». Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication Boudjemaâ Haïchour a souligné que l’Algérie a deux atouts qui lui permettraient de devenir un leader dans la région du Maghreb. « D’abord, le jeune Algérien possède une véritable richesse linguistique. Les Algériens parlent correctement et avec une bonne diction, plus de trois langues et spécialement le français, la langue que doit maîtriser chaque agent qui travaille dans un call-center », a souligné le ministre.

Ce dernier a informé qu’un Salon algérien des centres d’appels sera organisé du 15 au 17 mai prochain à Alger avec la participation d’une trentaine d’entreprises nationales et étrangères activant dans le domaine des centres d’appels. « Ce salon vise notamment la promotion de la création de centres d’appels en Algérie qui se sont avérés de véritables ‘’gisements’’ d’emplois en faveur des jeunes », a-t-il dit. Boudjemaâ Haïchour a indiqué que les centres d’appels qui n’ont pas plus d’une année et demie d’existence en Algérie ont pu créer près de 2 000 emplois. Une réussite qui s’explique, selon le ministre, par les facilités budgétaires et administratives introduites par son département. « Pour obtenir une autorisation d’exploitation d’un call-center, il suffit d’introduire, auprès de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (Arpt) un dossier comprenant notamment une demande accompagnée du cahier des charges dûment signé par le postulant et un fonds de seulement 10 000 DA au lieu de 100 000 DA avant », a déclaré M. Haïchour qui a souligné que ces décisions ont été prises après l’exploit réalisé par ces centres d’appels (dont 14 sont déjà opérationnels) et 10 autres en chantier à travers les grandes métropoles (Oran, Constantine).

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Info Soir