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Trafic de drogue en Algérie

lundi 31 mars 2008, par Samir

L’Algérie se transforme peu à peu en une terre de culture de résine de cannabis et d’opium, et de trafic de drogue selon les spécialistes.

Le trafic de drogue en hausse en Algérie.

Selon l’avis des spécialistes, l’Algérie demeure un espace de transit de la drogue, alors faut-il pavoiser pour autant ? certainement pas quand on sait que la consommation de drogue en Algérie est en constante augmentation. Néanmoins une étude menée par les différents services de sécurité révèle que 90 % des marchandises, saisies ces dernières années, étaient destinées au marché européen et au Moyen-Orient, l’analyse des statistiques nous démontre clairement que l’Algérie connaît une évolution constante du business de la drogue, à cela il faut ajouter la recrudescence du trafic international d’opiacés et de cocaïne auquel s’adonnent les ressortissants et trafiquants de la région subsaharienne, qui acheminent leurs marchandises à partir du Niger et du Mali en franchissant les frontières du pays clandestinement. Ainsi la vaste région qui s’étend de Tamanrasset à Aïn Guezzam constitue du pain beni pour les narcotrafiquants, l’avertissement est à prendre au sérieux et les drogues provenant d’Afrique subsaharienne sont en majorité des drogues dures.

La lutte de ce trafic a atteint son paroxysme, en effet les multiples coups de filets des différents organes des services concernés (gendarmerie et Police des frontières), ont permis de réduire l’intensité du trafic. En 2006, 6 522 kg de kif ont été saisis par la Gendarmerie nationale et plus de 4 850 kg pour l’année 2007 alors que les Douanes ont mis la main sur une quantité de 2 114 kg de résine de cannabis ces quatre dernières années. Un bilan plutôt positif, compte tenu du nombre de trafiquants qui s’adonnent à cette activité. Les différentes enquêtes menées par la police démontrent que ces opérations d’acheminement du kif et des drogues dures à travers le territoire national se fait à travers le tracé frontalier maroc-algérien par le biais de ressortissants nationaux et étrangers utilisant comme moyens de transport des véhicules de tourisme, des poids lourds et surtout des véhicules tout terrain portant de fausses plaques d’immatriculation et à bord desquels des caches sont aménagées pour dissimuler leur marchandise. Pour un responsable de la gendarmerie nationale, les trafiquants utilisent divers ruses pour faire passer la drogue, comme de doubles réservoirs, des caches au niveau du moteur ainsi que dans les roues de secours du véhicule, des méthodes qui sont vite repérées par la Police des frontières à l’aide de détecteurs et des chiens renifleurs " il y a même ceux qui mélangent la drogue avec d’autres marchandises comme la farine, le lait en poudre..." et d’ajouter " que 73 % des saisies de résine de cannabis par nos soins ne font que transiter par l’Algérie, alors que 26,8 % sont destinées à la consommation locale.”

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après La Dépêche de Kabylie