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L’Algérie peut mieux faire pour la liberté de la presse

jeudi 3 avril 2008, par Rédaction

L’Algérie occupe la 13e place dans le monde arabe concernant les peines de réclusion touchant à la liberté de la presse.

L’Algérie et la la liberté de la presse.

L’Algérie a été classée, l’année dernière, à la treizième place dans le monde arabe en termes de liberté de la presse. Le rapport, qui a été établi par le centre d’Amman pour l’étude des droits de l’Homme, a révélé que « les pouvoirs politiques en Algérie persistent à maintenir les lois qui condamnent le journaliste à la réclusion pour ses écrits ». Des conditions ont été exigées dans ce rapport, qui a classé la Mauritanie à la première place, pour répondre à la nécessité de la liberté de presse. Afin que les pays arabes arrivent à une conformité juridique et pratique avec les normes internationales sur la liberté de la presse et les pratiques démocratiques, il faudrait annuler les peines qui restreignent les libertés dans le travail journalistique et passer vers des peines alternatives dans les cas très graves qui requièrent des sanctions. Selon ce rapport élaboré par le journaliste Yahia Chakir, l’Algérie arrive la 13e place sur l’ensemble des 18 pays arabes, car « la loi permet encore au juge de prononcer une peine de réclusion contre un journaliste poursuivi pour diffamation ou injure ». Le rapport dont El Khabar a obtenu une copie recommande d’ « amender les codes pénaux arabes concernant les affaires de presse et de publications pour qu’ils soient en conformité avec les normes internationales ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après El Khabar