Réforme de l’examen du permis de conduire en Algérie

Les futurs candidats au permis de conduire devront s’armer de patience. Ils ne pourront pas passer deux épreuves en l’espace de quinze jours comme cela se faisait jusqu’à présent. La durée qui va séparer un examen du suivant sera d’un mois. La nouvelle mesure est contenue dans le projet de circulaire relatif à l’examen du permis de conduire en Algérie qu’ont préparé les services de la circulation routière au niveau du ministère des Transports. Le projet de circulaire sera distribué à tous les concernés, notamment les auto-écoles, dès qu’il sera achevé dans une échéance qui ne dépasserait pas deux mois. Un suivi rigoureux est promis pour sa mise en application. Objectif attendu à travers cette modification : améliorer la qualité de la formation des conducteurs algériens. L’amendement donnera en effet aux candidats plus de possibilités pour un apprentissage meilleur. Car, en augmentant le volume horaire qu’auront à dispenser les moniteurs, les postulants au document bénéficieront d’un encadrement de qualité, ce qui se répercutera positivement sur la maîtrise du code de la route, mais surtout sur son respect.

Finalisé à 80%, le projet de circulaire en question comprend des mesures qui aideront à valoriser l’examen du permis ainsi que le futur conducteur. « Revoir les normes d’examen s’est imposé comme une nécessité après avoir constaté que le facteur humain cause 80% des accidents de la route », estime-t-on au niveau du ministère des Transports, dont les responsables affichent une détermination pour freiner l’ampleur du « terrorisme routier ». Pour M. Messaoud-Nacer Tahar, sous-directeur de la circulation routière, la mesure n’est que provisoire, en attendant la mise en place d’un centre national des permis de conduire dont l’enveloppe financière est d’ores et déjà débloquée. Au niveau du département de Maghlaoui, on est convaincu que ces nouvelles mesures susciteront une opposition de la part des gérants des auto-écoles en Algérie. Une opposition qu’expliqueront les premiers concernés par la réduction du nombre de candidats qu’ils auront à examiner sur une durée donnée. Des candidats quittent, en effet, l’auto-école, munis de leur permis de conduire, au bout de six semaines sans en avoir reçu les connaissances nécessaires.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune