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La cybercriminalité est une réalité en Algérie

mercredi 9 avril 2008, par Samir

La cybercriminalité est devenue une réalité en Algérie selon un haut responsable du ministère de la Justice.

La cybercriminalité en Algérie.

Une journée d’études a été organisée hier à la salle de conférences du ministère de la Justice autour des activités des pôles juridiques installés récemment par le ministre de la Justice dans quatre wilayas d’Algérie. De nombreux participants ont pris part aux travaux, dont les 36 présidents et procureurs généraux des 36 cours, des représentants de la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF) et de la police judiciaire. « Outre les compétences prévues par l’article 329 du code de procédure pénale, les articles 37 et 40 dudit code prévoient l’extension de la compétence de ces juridictions en ce qui concerne les infractions suivantes : trafic de drogue, crime transnational organisé, atteinte aux systèmes de traitement automatisé de données, blanchiment d’argent, terrorisme (et) infractions relatives à la législation des changes » en Algérie, selon le ministère de la Justice. « Le crime étant à caractère transnational, la coopération internationale est nécessaire », estime Mohamed Amara, directeur général des affaires juridiques et judiciaires de ce ministère.

Il annonce une série de formations en France, en Espagne et en Suisse, notamment en faveur des magistrats et greffiers, qui s’ajouteront à d’autres formations ayant eu lieu ces dernières années dans le cadre de la réforme de la justice. Ce responsable a annoncé la création prochaine d’une école pour auxiliaires de la justice, dont les avocats et les notaires, « pour accompagner ces efforts », ajoute-t-il. « L’expérience espagnole en matière de lutte contre le terrorisme est reconnue ; nous voulons en tirer profit en faveur de nos magistrats et greffiers, comme nous voulons faire profiter ces magistrats et greffiers des expériences d’autres pays en matière de lutte contre les crimes économiques notamment », lance-t-il. Il rappelle l’arrivée en Algérie de spécialistes de la formation, dont ceux du FBI. Il ajoute que la cybercriminalité est devenue une réalité en Algérie, comme il annonce la formation, d’une durée d’une année au profit de magistrats, dans différentes spécialités dont le droit des affaires pour mieux lutter contre le blanchiment d’argent notamment.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Le Jour d’Algérie