Accueil > ECONOMIE > L’Algérie et la Russie peinent à coopérer dans le gaz

L’Algérie et la Russie peinent à coopérer dans le gaz

mercredi 23 avril 2008, par Rédaction

L’Algérie et la Russie n’ont toujours pas concrétisé leurs ambitions de coopération dans le domaine du gaz malgré le protocole d’accord signé par Sonatrach et Gazprom.

L’Algérie, la Russie et le gaz.

Le PDG de Sonatrach Mohamed Meziane a rappelé que l’accord entre l’algérien Sonatrach et le russe Gazprom, qui prévoyait une coopération dans « l’exploration, l’extraction, le transport d’hydrocarbures, le développement d’infrastructures gazières, le traitement et la vente de gaz » en Russie, en Algérie ou dans des pays tiers, a expiré au mois d’août 2007. Le P-DG de Sonatrach a toutefois ajouté que Russes et Algériens continuaient à collaborer indépendamment de cet accord. Et de souligner que « les sociétés russes participent aux appels d’offres que nous lançons sur le projet du gazoduc Transalia reliant le Nigeria à l’Algérie pour l’approvisionnement européen et qui acheminera 20 à 30 milliards de mètres cubes par an ». Les compagnies russes remportent marché sur marché dans le secteur des hydrocarbures en Algérie.

Des sociétés russes ont eu plus de cinq cents millions de dollars de contrats pour la construction d’oléoducs et de gazoducs en Algérie. Ces sociétés, dont Rosneft, y ont aussi investi soixante millions de dollars et ont déjà découvert deux gisements de pétrole qui vont produire plus de 60 000 barils/jour en 2011. C’est un investissement très rentable. Inversement, Sonatrach est peu présente sur le marché russe. Et elle ne semble pas afficher de grosses ambitions d’investissement. Et pourtant, ce ne sont pas les opportunités qui manquent, dans le gaz comme dans le pétrole. Il est vrai qu’Algériens et Russes voulaient faire du protocole d’accord en question une base de coopération et de partenariat réussi, fructueux. Arrivé à échéance, l’accord n’a cependant pas été renouvelé, pour des raisons inconnues. Dans une récente déclaration, Chakib Khelil a assuré qu’il aurait pu être renouvelé si la compagnie russe en avait exprimé le désir.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune