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L’Algérie veut créer 400 mille emplois utiles par an

vendredi 25 avril 2008, par Rédaction

Le gouvernement ambitionne de créer 400 000 emplois par an en Algérie grâce aux nouveaux dispositifs sur l’emploi.

L’emploi en Algérie.

Le Chef du gouvernement vient d’annoncer officiellement que le gouvernement peut créer 400 000 emplois par an grâce aux nouveaux dispositifs sur l’emploi et le ministère du Travail espère réduire le taux de chômage en Algérie de 10% en 2008. Est-ce à l’Etat de créer des emplois ? Or, avec un taux de croissance, en termes réels en déclin, plus de 5% entre 2003/2005, 1,8% en 2006, à peine 3% en 2007 et selon le FMI dans son rapport de 2007 inférieur à 4% pour les années 2008/2009, avec un accroissement de demande annuelle de 500 000 unités (sous-estimant la demande féminine), cela est-il possible, en contradiction avec les lois élémentaires de l’économie, sinon nos responsables devraient postuler un prix Nobel d’économie. Il faut dire la vérité au peuple algérien afin d’éviter ce divorce Etat-citoyens, source de névrose collective. Avec cette dualité croissante entre les emplois permanents en décroissance et les emplois temporaires en croissance, le chômage frappant de plus en plus les personnes mal formées et récemment massivement les diplômés de l’enseignement supérieur.

Aussi, si la croissance économique en Algérie n’est pas reprise par les entreprises, à la fin de l’épuisement des ressources dégagées par le plan de soutien à la relance économique des dizaines de milliers de femmes et d’hommes transitoirement employés seront au chômage, qui est estimé selon l’ONS de février 2008 à 12,5% en 2006, avec un accroissement en 2007, près de 14%, contredisant les données du Conseil de gouvernement du 22 janvier 2008 qui avait communiqué 11,8%, (le FMI l’estimant à plus de 20% en 2007). Une bonne gouvernance et une visibilité dans la démarche de la réforme globale s’imposent en Algérie pour une production et exportation hors hydrocarbures, seules conditions de création d’emplois utiles, 20% d’économies de gestion du plan de la relance économique 2004/2009 permettraient d’économiser plus de 36 milliards de dollars, soit 15 fois la masse salariale additionnelle de la revalorisation de la Fonction publique supposant une bonne gestion à tous les niveaux. Par ailleurs, afin de stabiliser les prix, il y a lieu de repenser toute la politique agricole, le PNDA n’ayant pas eu les effets escomptés, et ce, malgré des dépenses monétaires colossales.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté