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Des mesures pour l’emploi en Algérie dès juin

lundi 5 mai 2008, par Samir

La nouvelle politique pour l’emploi en Algérie sera mise en œuvre à partir du mois de juin prochain selon le ministre Tayeb Louh.

Tayeb Louh sur l’emploi en Algérie.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale (MTESS), M. Tayeb Louh, semble bien décidé à mettre en marche la nouvelle stratégie de promotion de l’emploi et de lutte contre le chômage en Algérie, élaborée récemment sur la base des recommandations de la conférence gouvernement-walis des 21, 22 et 23 octobre dernier, organisée spécialement autour du thème de la jeunesse. Des instructions fermes ont été données hier, à Alger, aux directeurs de l’emploi des wilayas du centre du pays pour « suivre de près » la mise en place des dispositifs créés dans le cadre de cette nouvelle politique. Le ministre a surtout insisté sur le suivi de cette opération au niveau local : « Je vous demande de sortir de vos bureaux et d’aller vers ces jeunes partout où ils se trouvent. Je vous demande de vous intéresser particulièrement à ceux qui vivent loin de l’information. A ces jeunes qui vivent dans des endroits reculés, ignorant tout de ces nouveaux dispositifs. » M. Louh a indiqué qu’une somme totale de 42,5 milliards de dinars sera dégagée chaque année, à partir du mois de juin prochain, pour la mise en application de ces dispositifs. Une somme assez importante qui traduit l’engagement des pouvoirs publics à faire face au chômage qui touche particulièrement les jeunes.

L’action gouvernementale se veut aussi un moyen de faire oublier l’échec des dispositifs précédents qui ont montré leurs limites sur le terrain. Pour rappel, la nouvelle stratégie de promotion de l’emploi et de la lutte contre le chômage en Algérie -le décret exécutif portant sur cette nouvelle politique a été signé dernièrement par le chef du gouvernement. Sa publication au Journal officiel est imminente- comporte trois contrats d’insertion professionnelle. Le premier concerne les diplômés de l’enseignement supérieur et les techniciens supérieurs : contrat d’insertion des diplômés (CID). Le deuxième concerne les diplômés de la formation professionnelle et les jeunes sortant du cycle secondaire : contrat d’insertion professionnelle (CIP). Le troisième contrat est destiné aux demandeurs d’emploi sans formation ni qualification : contrat de formation insertion (CFI). La nouvelle politique du département de M. Louh privilégie l’insertion de ces jeunes dans le secteur économique. Une indemnité mensuelle de 12 000 DA pour la première catégorie, de 8 000 pour la deuxième et de 4 000 pour la troisième sera octroyée aux jeunes pendant une année. Le premier contrat est d’une durée de 3 ans (12 000 DA pour la première année, 10 000 pour la deuxième et 8 000 pour la troisième). Le deuxième contrat est d’une durée de deux ans (8 000 DA pour la première année et 6 000 pour la deuxième). Le dernier contrat est de seulement six mois.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune