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Karim Djoudi invite les banques étrangères à s’impliquer en Algérie

mercredi 14 mai 2008, par Kahina

Le ministre des finances Karim Djoudi a appelé les banques étrangères à investir en Algérie qu’il décrit comme un pays à fort potentiel de développement.

Karim Djoudi invite les banques étrangères à investir en Algérie.

Le ministre des Finances Karim Djoudi estime que les grandes banques internationales, à travers leurs filiales algériennes, doivent aujourd’hui déployer plus d’efforts car elles ont « connu une phase où elles étaient présentes sans connaître un développement conséquent ». Cela est d’autant plus incompréhensible que le marché algérien offre « un retour sur capital qui est très conséquent à plus de 25 %», a observé M. Djoudi. Ce qui est reproché aux banques étrangères, c’est leur participation grandissante en Algérie aux activités commerciales à forte rentabilité et leur frilosité vis-à-vis de tout ce qui concerne le financement de l’économie algérienne. Un grief qui a d’ailleurs été exprimé par les participants au 4e Forum international de la finance, organisé à l’initiative du Forum des compétences algériennes en Suisse (FCAS), dans lequel les banques publiques nationales ont participé mais qui a été boudé par les banques étrangères, comme l’a relevé M. Brahim Gacem, président du FCAS.

La rencontre de deux jours qui a réuni les experts et les professionnels de la finance, organisée en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie Suisse-Algérie, a notamment été marquée par l’intervention de M. Joseph Deiss, ancien conseiller fédéral et président de la Confédération helvétique. Dans une communication riche en enseignements sur ce qui fait le succès de l’économie et du secteur financier suisse et les relations de son pays avec l’Algérie, M. Deiss a estimé que l’Algérie « a le potentiel de faire des pas importants en avant », d’autant qu’elle a « des moyens financiers et monétaires importants ». Jusque-là, selon lui, l’Etat « a fait preuve de sagesse dans la gestion du patrimoine en misant sur la durabilité », mais le pays « doit s’ouvrir davantage », a-t-il estimé. Bien que les banques étrangères soient nombreuses à s’installer sur le marché algérien, les banques suisses s’y refusent toujours. Pour M. Deiss, cela s’explique par deux éléments. D’abord, un défaut de communication, « l’Algérie devant faire davantage dans le sens d’améliorer l’image de la stabilité et de la sécurité du pays ».

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant