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L’Algérie manque de main-d’oeuvre qualifiée

vendredi 16 mai 2008, par Rédaction

L’Algérie fait face à un déficit important en main-d’œuvre qualifiée ce qui freine le développement des entreprises algériennes.

L’Algérie face au déficit de la main-d’oeuvre qualifiée.

Le constat a été établi hier par le ministre du Travail et de la Protection sociale lors de son intervention devant les participants à la journée d’information sur la promotion de l’emploi et des nouvelles mesures incitatives en direction des employeurs. Et pour faire face à cette situation, il a été décidé de mettre en œuvre « un plan d’action », qui a pour principal objectif de « baisser le taux de chômage en Algérie à moins de 10% à l’horizon 2009-2010 et à moins de 9% durant la période 2011-2013. » Lors de sa communication, M. Tayeb Louh a réitéré les objectifs du gouvernement, à savoir « la crération annuelle moyenne de 400 000 emplois dont 185 000 dans le cadre du dispositif de l’emploi de jeunes ». C’est ainsi qu’il dira « qu’à ce rythme, l’objectif fixé par le président de la République de créer deux millions d’emploi à l’horizon 2009 sera réalisé, voire même dépassé ». Et en guise d’exemple, il cite le chiffre de 1 225 000 postes d’emploi créés durant la période de 2005-2007, soit 61% de l’objectif fixé. Ainsi, pour Tayeb Louh, « la lutte contre le chômage en Algérie reste subordonnée à la croissance économique et au développement de l’investissement ».

C’est dans ce cadre, a-t-il ajouté, que « le gouvernement vient d’adopter le plan d’action pour la promotion de l’emploi et la lutte contre le chômage proposé par notre secteur et dont l’objectif consiste en la lutte contre le chômage, dont le taux reste encore élevé en dépit des efforts fournis en la matière, et l’insertion professionnelle des jeunes demandeurs, qui constituent plus de 70% de la population à la recherche d’un emploi en Algérie ». La politique mise en place par le département de la Protection sociale se résume, selon le ministre, en sept axes. Il s’agit de la « promotion de la formation qualifiante en vue de faciliter l’insertion professionnelle, l’appui à l’investissement dans le secteur économique créateur d’emploi, la promotion d’une politique d’incitation à la création d’emploi en faveur des entreprises, l’amélioration et la modernisation de la gestion du marché du travail, la création d’organes de coordination intersectorielle au niveau décisionnel, le suivi, le contrôle et l’évaluation des mécanismes de gestion du marché du travail et la promotion de l’emploi de jeunes. Cet axe est très important dans la mesure où il concerne plus de 70% des demandeurs d’emploi en Algérie ». En d’autres termes, pour Tayeb Louh, « la stratégie en la matière vise à améliorer le recrutement durable par les entreprises des jeunes demandeurs d’emploi, ainsi qu’un meilleur accompagnement à la création d’activité dans toutes les phases des projets initiés par les jeunes promoteurs ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Soir d’Algérie