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L’Algérie aura du pétrole jusqu’en 2050

dimanche 18 mai 2008, par Rédaction

Les réserves de pétrole de l’Algérie permettront au pays d’être à l’abri des importations jusqu’en 2050 selon l’expert français Jean Pierre Favennec.

L’Algérie et le pétrole.

Les réserves de l’Algérie en matière de pétrole seraient de 164 milliards de tonnes équivalent pétrole, soit un peu plus de 1.200 milliards de barils de pétrole, a indiqué hier Jean Pierre Favennec, analyste et professeur à l’Institut français du pétrole (IFP France). M. Favennec qui présentait une communication sur « les perspectives de raffinage dans le monde » à l’occasion de la 1re conférence internationale sur le raffinage du pétrole, organisée à l’hôtel Hilton d’Alger, a déclaré que notre pays disposerait ainsi de 42 ans de réserve. Toutefois, ce professeur qui a formé nombre d’ingénieurs algériens exerçant actuellement à Sonatrach, a tenu à rappeler que le produit deviendra de moins en moins disponible à cause de l’émergence de plusieurs pays en voie de développement, notamment la Chine qui, pour les besoins de son économie, est devenue l’un des plus grands consommateurs d’énergies dans le monde. (Exprimez votre avis sur l’article sur http://www.algerie-dz.com/forums)

Ainsi, à l’horizon 2025 la consommation mondiale va tout simplement doubler, passant de 13 milliards de tonnes équivalent pétrole par an aujourd’hui, à 20 milliards de tonnes, prévoit cet analyste qui souligne clairement « qu’on ne voit pas d’ici 40 ou 50 années à venir une substitution aux énergies fossiles ». Selon lui, même l’énergie nucléaire dont l’utilisation à travers le monde ne dépasse pas les 6%, ne pourra pas constituer une « substitution » au pétrole et aux énergies fossiles à cause de sa complexité et que dans ce cas il faudrait, précise le professeur, se doter de « centrales nucléaires de 4ème génération », ce qui reviendrait extrêmement cher. « Les réserves de l’Algérie sont tout à fait raisonnables », a-t-il encore ajouté en avertissant cependant que lorsqu’on découvre aujourd’hui un baril de pétrole, il reste un tiers en réserve alors que dans les années 1970 lorsqu’on découvrait un baril, il fallait s’attendre à la découverte de trois autres barils de pétrole.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran