Accueil > ECONOMIE > Du pétrole pour l’Algérie jusqu’en 2050

Du pétrole pour l’Algérie jusqu’en 2050

lundi 19 mai 2008, par Souad

L’Algérie devrait disposer de pétrole jusqu’en 2050 selon l’expert français de l’IFP Jean-Pierre Farennec.

L’Algérie exporte du pétrole.

Le président Bouteflika annonçait il y a quelques années à Hassi Messaoud que l’Algérie ne disposait encore que de dix ou quinze ans de réserves en matière de pétrole. Avant-hier, l’analyste et professeur à l’Institut français du pétrole (IFP) Jean-Pierre Farennec a déclaré lui que notre pays disposerait encore de quarante-deux années de réserves. La controverse sur le niveau des réserves en pétrole de l’Algérie n’est pas nouvelle. Depuis des décades, elle oppose les optimistes, qui envisagent encore un long avenir pétrolier pour le pays, et ceux pessimistes qui voient la fin d’un tel statut à brève échéance. S’il est évident qu’il faut espérer que l’Algérie continue à disposer de réserves de pétrole le plus longtemps possible, là n’est pas l’important de la préoccupation nationale. La question qui se pose dans les deux perspectives, c’est celle de savoir si l’on se préparer pour l’après-pétrole. Quand Bouteflika avertissait le peuple que l’Algérie n’avait qu’une quinzaine d’années à vivre sur ses rentrées pétrolières, il lui avait signifié l’urgence de se mettre au travail, avec pour objectif de mettre à l’abri le pays des contrecoups de la fin de la rente pétrolière. (Connectez-vous sur le forum algerie-dz.com pour commenter l’article : http://www.algerie-dz.com/forums)

Force est de constater que rien de véritablement rassurant n’a été accompli pour nous sortir de la dépendance à l’égard de nos ressources pétrolières. L’Algérie n’a même pas atteint ce minimum dérisoire de deux milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures que nos dirigeants successifs se sont engagés à atteindre. Il continue toujours à financer son fonctionnement et ses approvisionnements par les seules rentrées financières de son or noir. Alors, qu’il nous reste dix ou quarante ans de pétrole ne change rien à la problématique nationale, si le pays doit rester tributaire de ses seules exportations pétrolières. Hors hydrocarbures, l’économie nationale est en panne. Des milliards de dollars sont injectés pour soi-disant en enclencher et soutenir la relance. S’il est vrai que de grandes réalisations d’infrastructures sont en train de voir le jour, le secteur productif et créateur de richesses de cette économie est lui toujours absolument anémique, en attente d’une stratégie globale qui le boosterait. Jamais comme depuis quelques années, l’Algérie n’a disposé d’autant de ressources et d’atouts pour s’engager dans la voie d’un développement durable.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran