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Pas de prisons secrètes en Algérie

lundi 19 mai 2008, par Souad

L’Algérie ne possède pas de prisons secrètes servant de lieux de torture selon une source responsable au ministère de l’Intérieur.

L’Algérie n’a pas de prisons secrètes.

« Les seules prisons qui existent en Algérie sont celles dépendant du ministère de la Justice et sont connues de toutes les institutions et organisations nationales et internationales », a affirmé ce responsable au Jeune Indépendant. Interrogé sur les conclusions diffusées à Genève du comité de torture de l’ONU, regroupant un panel de juristes indépendants, faisant état de « préoccupations au sujet de l’existence de centres secrets de détention contrôlés par les services de sécurité », la même source a assuré que les services de sécurité algériens ne peuvent en aucun cas agir en dehors de la loi ». Les établissements pénitentiaires sont sous l’autorité de l’administration judiciaire, donc de la justice, et beaucoup d’entre eux ont fait l’objet de visites effectuées par des associations de droits de l’homme et d’aides aux prisonniers. (Connectez-vous sur le forum algerie-dz.com pour commenter l’article : http://www.algerie-dz.com/forums)

L’Algérie compte quelque 130 établissements pénitentiaires avec une population carcérale de quelque 55 000 individus. Plusieurs organisations internationales de défense de droits de l’homme dont Amnesty International, Human Right Watch ainsi que le Comité international de la Croix-Rouge ont visité les prisons algériennes, sur invitation du président Abdelaziz Bouteflika. S’agissant de l’autre demande formulée par le comité, appelant au respect de la limite de 12 jours de garde à vue, la même source a estimé que les conditions de détention des suspects sont de plus en plus améliorées par le législateur algérien, conformément aux standards internationaux et en respectant les principes des droits civiques. Contactée par téléphone, une source diplomatique au consulat d’Algérie à Genève, détachée auprès des institutions de l’ONU à Genève, a fait savoir que la mission algérienne avait présenté, à plusieurs reprises, des dossiers qui « mettaient en pièces » ce genre d’allégations qu’elle a qualifiées de suspectes.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant