Des barrages pour relancer l’agriculture en Algérie

« Beaucoup de grands ouvrages ont été réalisés et d’autres sont en cours. Certes, la situation est plus équilibrée, mais il nous faut impérativement être à l’écoute du citoyen et achever la réalisation des petits ouvrages inscrits dans le cadre des programmes au niveau local », a souligné le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal. Il a insisté, en outre, sur la sensibilisation du citoyen afin d’arriver à rationaliser la distribution de l’eau en Algérie et faire en sorte d’assurer un meilleur service public. Le ministre des Ressources en eau a aussi recommandé aux directeurs de wilaya de s’impliquer davantage dans la coordination de leurs services respectifs en matière d’irrigation. Sur ce point, M. Sellal a soutenu le fait que c’est à travers l’irrigation que l’on peut garantir la sécurité alimentaire, sachant que l’Algérie enregistre moyennement une faible pluviosité. Il a soulevé, dans cette optique, que la superficie irriguée, qui était de 350 000 hectares à la fin de 1999, est passée à 860 000 hectares en 2007, dont 78 % à partir de puits et de forages réalisés dans le cadre du plan national de développement agricole et rural. (Connectez-vous sur le forum algerie-dz.com pour commenter l’article : http://www.algerie-dz.com/forums)

Le ministre a fait savoir dans ce registre que le secteur des ressources en eau a axé sa démarche sur la nécessité d’accroître la mobilisation de la ressource en eau sous ses formes conventionnelles et non conventionnelles afin d’assurer la couverture des besoins en eaux domestique, industrielle et agricole, de réhabiliter et de développer les infrastructures d’adduction et de distribution d’eau potable en Algérie pour réduire au maximum les pertes et améliorer la qualité de service. Comme il s’agit de réformer les cadres juridique, institutionnel et organisationnel pour assurer une bonne gestion de l’eau et une amélioration des indicateurs de gestion. M. Sellal a rappelé, par ailleurs, qu’à partir de 2004, quinze barrages ont été mis en eau pour une capacité additionnelle de 2,1 milliards de mètres cubes. « Notre pays a doublé en un temps record la cadence de réalisation et ses capacités de mobilisation des ressources superficielle, atteignant 59 barrages en exploitation », a-t-il précisé. Sur la base des projets en cours, l’Algérie disposera d’ici à 2009 d’un parc de grands ouvrages de mobilisation de la ressource, composé de 72 barrages faisant passer la capacité de mobilisation à 7,4 milliards de mètres cubes, ce qui devrait augmenter les surfaces irrigables.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant