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Les Etats-Unis saluent les avancées de l’Algérie

mercredi 21 mai 2008, par Rédaction

Par la voix de Condoleeza Rice, les Etats-Unis voient en l’Algérie une championne de la sécurité nationale et internationale.

Les Etats-Unis et l’Algérie.

C’est par un message lu par l’ambassadeur américain à Alger que Rice a apprécié « le chemin parcouru par l’Algérie depuis qu’elle a « émergé en tant que nation indépendante ». Il y a, a-t-elle dit, « 46 ans que les Etats-Unis, sous le président John F. Kennedy, ont reconnu le nouvel Etat indépendant algérien » et y ont ouvert leur première ambassade. La nomination de William J. Porter en 1962 est, note Rice, « un signe déterminant des Etats-Unis à soutenir le peuple algérien dans la construction de sa nouvelle nation ». Son autre rappel historique, la secrétaire d’Etat américaine l’a voulu très explicite quand au désastre causé au pays par le fait colonial. « En 1962, l’Algérie se remettait encore d’une guerre terrible, avec une économie brisée et la perte d’un dixième de son peuple », a-t-elle indiqué. Mais relève-t-elle « en 2008, l’Algérie est un leader reconnu en Afrique du nord et au-delà ». La secrétaire d’Etat américaine estime qu’aujourd’hui, l’Algérie « est championne de la sécurité nationale et internationale, son économie a fait de grands progrès et sa société est en train de devenir plus ouverte que jamais ». (Connectez-vous sur le forum algerie-dz.com pour commenter l’article : http://www.algerie-dz.com/forums)

La secrétaire d’Etat américaine, Condoleeza Rice, ne manquera pas de rendre hommage à « son équipe » accréditée à Alger. « Je suis fière du rôle qu’a joué l’ambassade pour aider à développer notre relation avec l’Algérie ». Elle souligne que « nos diplomates ont coopéré avec des officiels algériens sur un large éventail de questions en même temps que les relations entre nos deux peuples se sont élargies ». Il faut croire qu’une « grande » amitié la lie à Robert S. Ford qui a bien accepté de revenir en 2006 en Algérie en tant qu’ambassadeur après y avoir séjourné de 1994 à 1997 en tant que chargé des affaires économiques, une période où le pays vivait une détérioration dramatique de sa situation sécuritaire. Elle doit privilégier cette relation d’autant que Ford a accepté comme « un bon soldat » sa nomination à Bagdad en tant que chargé des affaires politiques. Rice a voulu qu’il y retourne pour y avoir vécu plusieurs années. De par son expérience dans la région, Ford contribuerait peut-être à aider son pays à sortir du bourbier dans lequel il s’est mis depuis que son président Bush a décidé d’occuper l’Irak.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran