Accueil > ECONOMIE > L’Algérie doit raffiner 50% de son brut

L’Algérie doit raffiner 50% de son brut

vendredi 23 mai 2008, par Samir

L’Algérie ambitionne de renforcer ses capacités de raffinage de pétrole brut pour satisfaire une demande intérieure en croissance continue.

Le raffinage du pétrole en Algérie.

Selon le P-DG de Naftec, M.Akli Remini, l’Algérie n’a pas de problèmes de disponibiltés en carburants. Les importations d’essence de 2007 sont dus à un arrêt de production de la raffinerie de Skikda, a-t-il ajouté. Naftec satisfera la demande en gasoil et autres carburants en 2008, en dépit du phénomène de dieselisation du parc automobile. A la fin de l’année, Sonatrach réceptionnera la raffinerie de condensât de Skikda, ce qui permettra de couvrir les besoins locaux en carburants en 2009. Pour répondre à la demande à moyen long terme, l’Algérie table sur le plan d’investissements de Naftec et les projets nouveaux de Sonatrach. La filiale à 100% de Sonatrach engage 4 milliards de dollars d’investissements pour la rénovation de son outil de production, principalement dans la modernisation des raffineries de Skikda, d’Arzew et d’Alger. L’objectif de ce revamping des installations est d’augmenter la production de produits raffinés, précisément de porter sa capacité de raffinage de 22 millions de tonnes annuellement aujourd’hui à 27 millions de t/an. Ce plan vise également à adapter l’outil de production pour que les carburants répondent aux spécifications internationales en matière de protection de l’environnement. (Connectez-vous sur le forum algerie-dz.com pour commenter l’article : http://www.algerie-dz.com/forums)

Par ailleurs, l’augmentation de la capacité de raffinage sera également « poussée » par les projets nouveaux de Sonatrach. « Le parc de raffinage algérien d’une capacité actuelle de 22 millions de tonnes est en phase de croissance pour atteindre près de 50 millions de tonnes/an en 2014 à la faveur du programme de rénovation des raffinerie existantes et de grands projets nouveaux : la raffinerie de condensât de 5 millions de tonnes entrant en production cette année et une raffinerie de 15 millions de tonnes/an devant être mise en service en 2014 », a souligné le ministre de l’Énergie, dans son allocution d’ouverture, prononcée en son nom par M. Feghouli, Vice-président de Sonatrach chargé de l’aval. L’objectif est de raffiner 50% de sa production de brut. La tendance est à une croissance des besoins en carburants en Algérie. « A la faveur d’une croissance économique avérée sur le marché national, les consommations de carburants, essentiellement le diesel ont augmenté de 20% sur les cinq dernières années. Ainsi, seuls 50% de notre production sont exportées, contre 70% au début des annés 2000 », a indiqué M. Remini. L’Algérie exporte de moins en moins de produits raffinés en raison de cette croissance de la demande en essences principalement le gasoil. Avec le revamping des installations de raffinage et l’achèvement de la raffinerie de Tiaret, les exportations de produits raffinés pourraient croître de façon significative.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Liberté