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L’Algérie veut se lancer dans l’industrie automobile

samedi 31 mai 2008, par Souad

L’Algérie ambitionne de se développer dans l’industrie automobile en partenariat avec de grands groupes automobiles internationaux.

L’Algérie et l’industrie automobile.

Le ministre Hamid Temmar a évoqué une base industrielle nécessaire à la création de l’industrie automobile en Algérie, notamment la sidérurgie, le plastique, l’industrie du verre ainsi que divers produits pétroliers. Le ministre a souligné, dans ce contexte, que le marché algérien des véhicules est prometteur en égard au volume du parc automobile national qui enregistre une augmentation, d’année en année. Le nombre de véhicules a dépassé, fin 2007, les deux millions de voitures légères, 57.000 véhicules utilitaires et 54.000 camions. En égard à la valeur des importations de l’Algérie en véhicules qui ont atteint 3 milliards de dollars l’année dernière, dont 90% ont été importés par des concessionnaires de sociétés étrangères, Temmar a indiqué que l’Algérie est considérée comme le deuxième plus grand marché au niveau continental après l’Afrique du Sud. Enfin, et concernant le « retard » enregistré par l’Algérie dans le domaine de l’industrie automobile, par rapport aux autres pays en développement, Temmar a indiqué qu’il est dû à « la situation difficile qu’a connue l’économie nationale dans les années 90 ». (Une Opinion ? Connectez-vous sur le forum algerie-dz.com pour commenter l’article : http://www.algerie-dz.com/forums)

Bien avant l’annonce officielle des négociations entamées par son département avec des sociétés automobiles étrangères pour la création d’une entreprise spécialisée dans la construction automobile, Temmar avait, à maintes reprises, souligné que la branche mécanique du secteur de l’industrie reste l’une des plus importantes pour l’économie nationale. Il précisera, dans ce contexte, que l’Algérie ambitionne à moyen terme de développer l’industrie automobile, notamment la fabrication de véhicules de tourisme. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il avait rappelé à deux importants concessionnaires automobiles français, installés en Algérie, que l’Etat algérien n’allait pas laisser son marché ouvert éternellement. Le ministre avait d’ailleurs proposé à ces deux concessionnaires de lancer des projets d’investissement, en Algérie, telle que l’installation d’une usine de fabrication de voiture, sans toutefois avoir de réponse. Lors de la dernière assemblée générale de l’Union professionnelle de l’industrie mécanique et automobile (UPIAM), les présents avaient insisté sur la nécessité d’encourager la création d’un réseau de PME-PMI, fabriquant d’équipements de véhicules particuliers et utilitaires ce qui favorisera et encouragera l’émergence d’une nouvelle classe d’équipementiers.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran