Le pétrole et la corruption en Algérie

L’envolée des cours du baril de pétrole qui fait grossir la rente pétrolière profite-t-elle aux pays producteurs, aux pays pétroliers ? Fait-elle vivre dans l’opulence ? Dans tous les pays pétroliers, l’Algérie comprise, les recettes pétrolières aiguisent la prédation. Le dernier rapport sur la corruption en Algérie, établi par Transparency International n’est pas reluisant. Certes, la corruption n’est pas le propre des pays pétroliers. Sauf qu’elle y est tentaculaire, a fortiori, dans une conjoncture mondiale caractérisée par une forte croissance, par un redressement des marchés pétroliers. A vrai dire, la manne pétrolière n’a pas été mise à profit pour permettre une bonne reprise de la croissance d’une économie de marché dans les pays à économie pétrolière.

La preuve : des indicateurs économiques sont au rouge dans nombre de pays pétroliers. Qu’il s’agisse de pays structurés dans l’OPEP ou de pays évoluant hors OPEP. Postulat générique, le rythme de développement de certaines économies est tel que le pétrole est vu comme une malédiction. Certes, le pétrole et le gaz restent synonymes de richesse. Ils font, cependant, paradoxalement, que les secteurs hors hydrocarbures ne démarrent pas dans beaucoup de pays pétroliers. Et l’Algérie en fait partie. Que des projets pharaoniques aient été lancés en Algérie, cela ne veut pas dire pour autant que l’économie nationale est passée du tout au tout.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune