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Les Allemands veulent s’impliquer en Algérie

mercredi 4 juin 2008, par Samir

Les Allemands se disent prêts à soutenir l’Algérie et y investir pour développer ses exportations hors hydrocarbures.

L’Algérie séduit les Allemands.

Le directeur général de la Chambre de commerce algéro-allemande (AHK), Andreas Hergenröther a indiqué que « Cet investissement permettra aux opérateurs algériens de se faire accompagner par des experts allemands et d’avoir des certificats de conformité qui leur permettront d’exporter leurs produits », a-t-il souligné hier, lors d’une conférence de presse tenue conjointement avec l’ambassadeur d’Allemagne en Algérie, M. Johannes Westerhoff, à l’occasion de la 41e foire internationale d’Alger. Le manque de communication est le point faible des opérateurs algériens, selon Hergenröther, qui a déploré encore une fois l’absence de représentation institutionnelle pour la promotion des produits algériens à l’étranger. Il a également noté la quasi-absence des opérateurs algériens aux foires allemandes qui regroupent pourtant les deux tiers des foires internationales. L’ambassadeur d’Allemagne a évoqué, pour sa part, les relations algéro-allemandes, en affirmant qu’elles sont bonnes. « Berlin considère que l’Algérie est un pont naturel entre le monde occidental et le monde arabo-musulman », a-t-il déclaré.

Evoquant le projet d’union pour la Méditerranée, il a tenu à préciser que son pays ne s’y est jamais opposé. « Contrairement à ce qui a été rapporté par la presse, nous n’avons jamais refusé la caution de cette réunion », a-t-il affirmé, en expliquant que le différend portait plutôt sur l’étendue de cette union. Est-ce qu’elle devait regrouper l’ensemble des pays européens, y compris ceux de l’Europe de l’Est, ou bien faut-il la réduire à une partie de l’Europe ? « Nous ne voyons vraiment pas l’intérêt d’une telle ségrégation », a-t-il ajouté. L’ambassadeur a assuré par ailleurs qu’il y a une concordance entre Alger et Berlin sur ce point. « Nous nous sommes accordés qu’il faut se concentrer plutôt sur des projets plus concrets et d’utilité réciproque. » Interrogé sur la coopération algéro-allemande dans le domaine sécuritaire, l’ambassadeur a précisé que le partenariat inclut le domaine de la formation, du transfert de la technologie et du savoir-faire, mais exclut totalement la livraison d’armes. Bien que l’Allemagne figure parmi les principaux partenaires commerciaux de l’Algérie, ce pays n’est pas une destination privilégiée des Algériens. L’année dernière, il y a eu seulement 10 000 demandes de visa dont 7 500 ont été accordées, selon l’ambassadeur.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant