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Bouteflika doit rester président de l’Algérie selon Belkhadem

jeudi 19 juin 2008, par Souad

Abdelaziz Bouteflika devrait pouvoir se représenter pour un 3e mandant de président de l’Algérie selon Abdelaziz Belkhadem.

Abdelaziz Belkhadem s’exprime sur Abdelaziz Bouteflika et l’Algérie.

C’est le secrétaire général du FLN qui vient de rappeler le sujet de la réforme de la constitution en Algérie dans l’interview qu’il a accordé au journal français "Le Monde". Entre une appréciation de la relation franco-algérienne et un commentaire sur l’Union pour la Méditerranée, Abdelaziz Belkhadem n’a pas résisté à la tentation de l’exercice militant. Otant sa casquette de chef du gouvernement au profit de celle de patron du FLN, il s’est montré attaché au projet de refonte de la loi fondamentale. « Au FLN, nous avons été les premiers à demander une telle réforme constitutionnelle en Algérie, et nous continuons de la souhaiter », a-t-il confirmé. Optant pour un ton résolument affirmatif, il a estimé - sur la base de son « point de vue » - que la révision « aura lieu ». Quand ? « C’est une question de temps ». Voulue par ses partisans pour permettre à Bouteflika de briguer un troisième mandat, la révision constitutionnelle est motivée, selon le FLN, par la quête d’un « régime présidentiel fort ». Abdelaziz Belkhadem n’est guère tendre avec la limitation imposée par le texte (amendé) de novembre 1996.

« Ce verrou de deux mandats nous paraît antidémocratique. C’est au peuple de décider s’il veut redonner sa confiance au président pour un troisième mandat. Nous sommes favorables à une élection présidentielle sans exclusion. A l’heure actuelle, c’est le président qui souffre d’exclusion en raison de cette limitation à deux mandats ». A dix mois de la fin du bail actuel d’El Mouradia, le secrétaire général du FLN préconise de hâter la révision constitutionnelle en se passant de la voie référendaire en Algérie. « Un troisième mandat n’altérant pas l’équilibre des pouvoirs en Algérie, la voie parlementaire pourrait suffire ». Belkhadem, dont c’est la seconde interview dans les colonnes du Monde depuis un an, épingle l’idée en l’air d’une révision qui prolongerait le mandat de Bouteflika de deux ans. Le FLN ne fait pas mystère de son opposition à cette option. « Soit on permet un mandat plein et entier, soit on ne le permet pas ».

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran