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Musée national des beaux-arts d’Alger

lundi 7 juillet 2008, par Samir

Le Musée national des beaux-arts d’Alger est un lieu adéquat pour toutes les détentes puisque situé en contrebas d’une colline aux végétations luxuriantes.

Le Musée national des beaux-arts d’Alger.

Aller visiter le Musée national des beaux-arts d’Alger est un rare moment de plaisir, car donnant l’occasion d’un voyage dans le temps. Ce lieu franchement insolite comporte nombre de petits cabinets secrets où les amateurs de beaux livres, d’images colorées et d’estampes originales peuvent trouver leur compte. Le musée est d’ailleurs entouré de bien belles structures comme la multicentenaire villa Abd-el-tif qui se trouve un peu plus haut, avec la grotte de Cervantès sur la route sinueuse qui escalade la colline. Le jardin d’essai qui court jusqu’à la mer ou encore l’aqueduc quasi secret constitue, par ailleurs, une découverte pour les initiés. Cette grande institution a refait peau neuve et s’est enrichie de présentations nouvelles et de restaurations d’œuvres prestigieuses comme les deux Corot de Ville d’Avray, le Paysage de Hollande de Van Goyen, le Biskris d’Hyppolite Lazerges, les Amateurs d’estampes, de Daumier, et beaucoup d’autres travaux très connus et de la présence desquels le public peut difficilement se douter tant le musée recèle des œuvres inestimables.

Il est possible, depuis février dernier de se balader dans les galeries immenses du Musée national des beaux-arts d’Alger sur un deuxième étage, rénové, et de nouvelles salles qui abritent l’exposition d’orientalistes jusqu’à la fin de l’été. Il y a également l’incroyable fond Mohamed Racim qui, avec les travaux de Nasreddine Dinet, constitue un trésor de lumières. Les pérégrinations peuvent aussi se faire dans les travées accueillantes de la salle d’art ancien, qui garde toujours le même aspect étonnant sur des œuvres régulièrement exposées que l’on prend d’ailleurs plaisir à redécouvrir encore et encore étant donné que de bien belles œuvres sont régulièrement sorties des réserves, ce qui garde l’étonnement intact. Les curieux doivent savoir que les muses ont dû finir par se réfugier dans les galeries du second étage, dans les salles algériennes. Une fabuleuse perspective sera offerte prochainement au public et encore une fois le souvenir de Renoir qui l’a immortalisée restera vivace en ces lieux magiques. De plus, il existe sept moulages qui ont été restaurés en 2007 et 2008. L’art algérien restera à l’honneur avec une centaine d’œuvres réparties en sous-verre et des travaux graphiques de peintres qui courent sur six générations d’artistes, des années 1920 jusqu’à une période très récente de l’art moderne.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant