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L’avortement provoqué en Algérie

vendredi 11 juillet 2008, par Rédaction

La loi interdit l’avortement provoqué en Algérie en se basant sur les textes religieux mais cela n’empêche pas les avortements clandestins.

L’avortement provoqué reste interdit en Algérie.

L’avortement en Algérie est strictement interdit. La loi dans ce sens est on ne peut plus claire. L’article 304 de code pénal stipule « quiconque par aliments, breuvages, médicaments, manœuvres, violence ou par tout autre moyen, a procuré ou tenté de procurer l’avortement d’une femme enceinte ou supposée enceinte qu’elle y ait consenti ou non est puni d’un emprisonnement de un an à cinq ans et d’une amende de 500 à 10.000 dinars. Et si la mort en résulte, la peine est la réclusion de 10 à 20 ans ». Ainsi, chaque femme en Algérie qui pratique un avortement risque non seulement la prison mais également la stérilité, l’infirmité ou la mort. Cela interviendra suite aux conditions non surveillées et non hygiéniques. Du point de vue de la charia, la pratique de l’avortement est interdite.

Les cas où l’avortement est autorisé en Algérie :

 Les cas où l’avortement (ITG ou interruption thérapeutique de grossesse) est autorisé selon les lois de la République le sont soit pour des raisons thérapeutiques afin de sauver la vie de la femme, si elle est en danger (article : 308) ou pour un avis médical selon lequel le fœtus présente des risques de malformation graves.

 En cas de viol, l’interruption d’une grossesse n’est pas autorisée sauf s’il s’agit d’un viol commis dans le cadre d’un acte terroriste. Outre l’autorisation des autorités publiques dans ce cas là, une fatwa a également consenti à l’avortement dans le même cas. Ce n’est que pendant l’année 2003 que le débat a été engagé en Algérie sur le droit à l’avortement pour des femmes violées par des terroristes. En avril 2004, l’état Algérien a autorisé l’avortement des femmes violées par le GIA en Algérie (groupes islamiques armés), Il a fallu plusieurs années de lutte des associations féminines et des familles des victimes du terrorisme pour que ce qui devait obéir au bon sens soit admis, selon la presse Algérienne, 1 600 cas d’agressions sexuelles ont été répertoriés depuis 1993.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Dr Bouzriat