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Trois mille naissances hors mariage en Algérie annuellement

vendredi 11 juillet 2008, par Rédaction

Le nombre de naissances hors mariage en Algérie atteint trois mille enfants par an selon effectuée par un organisme indépendant.

Naissances hors mariage en Algérie.

Dans les études des comportements socio-démographiques de la population Algérienne durant ces dernières années il est surprenant d’y trouver des taux si élevés d’illégitimité sur le total des naissances enregistrées , en effet prés de 15 000 enfants sont nés hors mariage durant la période 2000 - 2005, Ces chiffres ont été communiqués par le ministère de la Solidarité nationale, toutefois et selon une étude récente, les chiffres du ministère de la Solidarité nationale demeurent loin de la réalité car une étude indépendante a révélé que 7000 naissances illégitimes (hors mariage) sont recensées chaque année en Algérie, alors que le département officiel ne parle que de 3000 naissances illégitimes par an. Toujours selon le ministère prés de 9.000 enfants ont été pris en charge dans le cadre de la Kafala (adoption), alors que le reste est pris en charge par les structures de l’état. Dans tous les cas, il s’agit d’enfants abondonés par les mères biologique quant appelle communément « mères célibataires », les enfants abondonés sont appelés « cas sociaux ».

En Algérie, la situation est devenue plus que jamais préoccupante, en plus de ces naissances vivantes « illégitimes », chaque semaine les unités de la gendarmerie et les services de la sûreté nationale découvrent des nouveau¬nés sans vie abandonnés dans des décharges publiques, dans des rues, dans des draps ainsi que dans des couffins, leur nombre est aussi important. Par crainte du u du double rejet sociétal et familial, beaucoup d’autres jeunes femmes qui se retrouvent enceinte illégitimement font recours à l’avortement pour dissiper leur « mal », leur nombre est aussi important. L’avortement est devenu en l’espace de quelques années un phénomène social en Algérie à l’instar de beaucoup d’autres pays du monde. L’avortement ou une autre façon d’expulser l’embryon ou le foetus avant 180 jours de la grossesse est devenu en l’espace de quelques années un phénomène social au niveau mondial mais aussi en Algérie ; c’est un phénomène qui n’est pas du tout cerné reste de l’avis des spécialistes un tabou. Selon la gendarmerie nationale Algérienne 80000 avortements ont été recensés en Algérie durant ces dix dernières années avec une moyenne de 8000 avortement par an dont presque 200 à 300 sont illégaux (IVG clandestins ou interromption volontaire de Grossesse).

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Dr Ouzriat