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La capacité de raffinage de l’Algérie doublée en 2014

mercredi 16 juillet 2008, par Samir

La capacité de raffinage de l’Algérie passera à 50 millions de tonnes par an à l’horizon 2014 selon le ministre de l’énergie Chakib Khelil.

Le raffinage en Algérie.

Certains pays producteurs de pétrole, dont l’Algérie, enregistrent une « forte expansion du raffinage et de la pétrochimie », selon l’économiste Nicolas Sarkis, directeur du Centre arabe d’études pétrolières (CAEP) basé à Paris. Pour lui, le développement rapide des besoins mondiaux, l’accroissement des prix du pétrole et la mondialisation ont donné un puissant coup d’accélérateur aux projets de raffinage et de pétrochimie dans les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, à un moment où la faiblesse des investissements est relevée dans les capacités de raffinage des pays grands consommateurs dont les Etats-Unis. Il poursuit, dans son éditorial de la revue du CAEP Pétrole et gaz arabes à paraître aujourd’hui, que « la capacité de raffinage dans les pays arabes a augmenté de 2,53 % entre 2006 et 2007, en passant à 7,39 millions de barils/jour ». Il estime, à ce propos que ce n’est qu’un début, vu les différents projets ou mégaprojets lancés depuis 2007 dans des pays comme l’Arabie saoudite, les EAU ou l’Algérie, rapporte l’APS.

Selon les chiffres avancés récemment par le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, la capacité de raffinage de l’Algérie passera de 22 millions de tonnes par an actuellement à 50 millions en 2014. « Pour l’ensemble des pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, les investissements requis pour les projets de raffinage, y compris les complexes intégrés raffinage/pétrochimie, sont estimés par l’Arab Petroleum Investments Corporation (Apicorp) à 117 milliards de dollars au cours de la période 2008-2012 », a indiqué M. Sarkis. Selon lui, si tous les projets actuellement envisagés étaient réalisés, la capacité de raffinage dans cette région du monde augmenterait de 6,1 Mbj pour passer à près de 15 Mbj à l’horizon 2015. Selon sa lecture de cette politique d’investissements dans l’aval, « ces projets sont dictés aussi bien par la volonté de bénéficier de la plus-value sur l’exportation de produits finis répondant aux normes des réglementations environnementales les plus exigeantes, que par la nécessité de faire face à l’explosion des besoins nationaux de consommation ». « La prolifération des nouveaux projets de pétrochimie est encore plus impressionnante, surtout en Arabie saoudite, en Iran et en Algérie », a-t-il poursuivi.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant