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Zerhouni s’explique sur le terrorisme en Algérie

vendredi 18 juillet 2008, par Rédaction

S’exprimant sur le terrorisme en Algérie, le ministre de l’intérieur Yazid Zerhouni a démenti avoir affirmé qu’il ne restait que 400 terroristes dans les maquis algériens.

Yazid Zerhnou s’exprime sur le terrorisme en Algérie.

« Quelqu’un prétend que le nombre de terroristes en activité en Algérie oscille entre 300 et 400 personnes. Cela n’est pas vrai. Droudkel dans une interview accordée au New York Times veut faire croire que leurs effectifs sont assez élevés ». C’est ce qu’a indiqué hier, Yazid Zerhouni, ministre de l’intérieur et des collectivités locales, en marge de la cérémonie de sortie d’une nouvelle promotion de la police nationale. Affirmant que le nombre de terroristes « susceptibles de commettre des attentats est très réduit », l’orateur justifiera ses dires par le recul du nombre d’agressions commises ces derniers temps à travers le territoire national. Selon lui, « les terroristes trouvent des difficultés à se manifester et à activer sur le terrain » en Algérie. Il en veut pour preuve les pertes que les services de sécurité ont infligées aux groupes terroristes encore opérationnels. « Quotidiennement, des terroristes se rendent, d’autres se font arrêter ou tuer » explique-t-il, avant d’ajouter que les quelques individus qui infestent encore les maquis ne parviennent plus à se renouveler. « Il n’y a pas de nouveaux recrutements dans les rangs des terroristes », rassure-t-il.

Quant aux attentats commis çà et là dans différentes régions du pays, le ministre soulignera qu’il s’agit bel et bien de tentatives de diversion de la part des assaillants, « visant à rappeler qu’ils existent encore ». En conclusion, Yazid Zerhouni déclare que « la situation sécuritaire en Algérie s’est améliorée ». Par ailleurs, l’orateur réitérera la volonté de l’Etat de porter l’effectif des services de la sûreté nationale à 180 000 policiers en 2009. L’objectif, rappellera-t-il, est d’installer des brigades à travers toutes les communes du pays. La priorité, actuellement pour les services de la police nationale, est d’assurer une meilleure formation de ses éléments et de les faire adapter aux nouvelles technologies. « Outre les anciennes techniques, on procède tout de même à la formation d’éléments spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité » soutient-il.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie