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Des contrats pour l’exploration d’hydrocarbures en Algérie

dimanche 27 juillet 2008, par Rédaction

Les conditions de candidature aux offres d’exploration d’hydrocarbures en Algérie sont les même pour les entreprises algériennes et étrangères.

l’exploration d’hydrocarbures en Algérie s’intensifie.

Partant du constat que les contrats de recherche et d’exploitation des hydrocarbures sont octroyés en Algérie « dans un cadre transparent et compétitif », le ministre de l’Energie et des Mines a appelé les pays dont les firmes soumissionnent pour l’obtention de contrats en Algérie à la réciprocité, en adoptant « une démarche similaire ». En président la rencontre de lancement officiel du 7e appel d’offres d’exploration pour lequel 79 compagnies étrangères ont déjà été préqualifiées, le ministre a indiqué que ces pays doivent permettre « aux entreprises algériennes de participer en toute transparence et égalité des chances aux opportunités d’investissement » chez eux. C’est d’ailleurs dans ce contexte que ce 7e appel d’offres, le premier à être lancé par l’agence ALNAFT, propose aux investisseurs étrangers 16 périmètres. Sonatrach opère déjà sur huit d’entre eux, mais procédera à des cessions partielles de droits et obligations en contrepartie de l’acquisition d’actifs à l’étranger.

La compagnie nationale « veut avoir accès à des assiettes internationales sur des bases mutuellement bénéfiques », a précisé, pour sa part, le président-directeur général de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, soulignant que sur l’ensemble des périmètres mis en concurrence, Sonatrach « a entrepris des travaux considérables ». Le but de ce nouvel appel d’offres n’est pas seulement de trouver des investisseurs pour les 16 périmètres et les 45 blocs proposés, mais aussi de trouver « des partenariats croisés et un apport managérial et technologique », et ce dans le but de développer ses réserves, a précisé M. Meziane. Le potentiel d’hydrocarbures de l’Algérie est en nette progression mais, selon le ministre de l’Energie et des Mines, l’effort en matière de mise en évidence de nouveaux gisements reste « insuffisant au vu de l’étendu du domaine minier estimé à 1,5 million de km² dont 500 000 ne sont pas encore explorés ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant