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Les inscriptions aux universités d’Algérie débutent mal

lundi 4 août 2008, par Rédaction

Le processus d’inscription aux universités en Algérie commence plutôt mal en raison de problèmes informatiques à l’INI.

Les inscriptions aux universités d’Algérie.

Ce qui est maintenant appelé avec une certaine dérision le « bug » des inscriptions 2008 à l’université en Algérie, peut-il être totalement dissous dans une malencontreuse erreur informatique ? Donc imputable à une satanée machine pleine de fils et de cartes qui a joué un mauvais tour aux nouveaux bacheliers ? Non, il ne s’agit pas là d’une sorte d’intelligence artificielle qu’il faudrait incriminer, mais bien un système mal rodé, mal réglé et qui a diantrement besoin d’être bien huilé, au sens propre comme au figuré. Des centaines, peut-être des milliers de nouveaux bacheliers n’ont pu faire dans de bonnes conditions leurs préinscriptions, qui, fatalement, sont passées par le truchement de la Toile, l’Internet. Et, fatalement encore, une machine, ça se casse. Ou parfois donne des résultats tout à fait contraires à ceux attendus. Dans le cas des préinscriptions des nouveaux bacheliers cette année, cela a foiré.

Pourquoi ? Pour l’heure, seuls les malheureux et néanmoins postulants au statut de futurs étudiants ont été jugés fautifs pour avoir mal rempli leurs formulaires sur la Toile, ou de n’avoir pas validé leurs préinscriptions. Ni à l’INI, qui gère ces opérations d’inscriptions à l’échelle nationale, ni au ministère de l’Enseignement supérieur, il n’y a eu de réactions positives allant dans le sens de l’apaisement autant des colères légitimes que des sentiments de frustrations de bacheliers désabusés, dont l’envie de poursuivre leurs études a été refroidie avant même l’entrée à la fac en Algérie. Comment un système simple d’inscriptions peut-il à ce point se tromper ? Le logiciel utilisé est-il performant ? A l’heure où des transferts d’argent colossaux, de l’ordre de milliards de dollars, sont effectués chaque seconde dans le monde, en Algérie, on n’arrive pas à gérer de simples inscriptions dans une faculté. Comment expliquer à un investisseur français ou japonais, qui a confié à Internet le transfert de son argent vers son compte personnel, qu’une simple opération de validation d’une inscription universitaire prend les allures d’un véritable drame familial et social en Algérie, quand il n’est pas politisé ? Et surtout, comment un logiciel peut-il être à ce point poreux ?

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran