La grève des enseignants conctractuels en Algérie se poursuit

Vingt et un jours sont passés depuis le début de la grève de la faim déclenchée par les enseignants contractuels en Algérie. Le bilan est désastreux et l’état de santé des grévistes se dégrade de plus en plus. En fait, ils sont 28 enseignants à avoir été transférés à l’hôpital Zmirli dans un état comateux. Le conseil national des enseignants contractuels regrette cette situation, plus particulièrement le silence absolu observé par la tutelle. L’intersyndicale de la Fonction publique a tenu mercredi dernier une réunion au cours de laquelle des décisions d’une extrême importance ont été prises. Ainsi, ce groupement de syndicats prévoit la tenue de plusieurs actions de protestation dès la prochaine rentrée scolaire. L’intersyndicale, qui a accordé son soutien aux grévistes, compte participer au rassemblement qui aura lieu mardi prochain. En matière juridique, plusieurs actions sont également prévues.

Le Cnec compte déposer deux plaintes, la première au Bureau international du travail et au niveau de l’Internationale des services publics. Le syndicat des grévistes, qui dénonce tous les harcèlements qu’il a subis, prépare un communiqué où il condamne toutes les violences physiques et verbales pratiquées par les forces de l’ordre ainsi que les graves atteintes à la loi. Ce communiqué sera transmis à tous les organismes et institutions du gouvernement algérien ainsi qu’aux organisations internationales des droits de l’homme. L’intersyndicale a pris l’engagement de poursuivre son soutien à l’action des grévistes et aux revendications légitimes exprimées par les enseignants contractuels en Algérie. Le syndicat revendique également l’ouverture d’un dialogue avec la tutelle afin de trouver une solution à une situation qui ne semble pas trouver une issue favorable.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Jour d’Algérie