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L’Algérie restera majoritaire dans les capitaux des entreprises

lundi 11 août 2008, par Rédaction

L’Etat restera majoritaire dans les capitaux des entreprises stratégiques en Algérie selon le chef du gouvernement.

Les grandes entreprises en Algérie.

En effet, dans un communiqué rendu public hier par les services d’Ahmed Ouyahia, il est indiqué clairement que l’Algérie a bel et bien revu sa copie. Sans ambages, le chef du gouvernement énumère les points importants, notamment ceux en rapport avec la privatisation des entreprises publiques. L’Algérie, qui entend défendre ses intérêts nationaux, devra agir dans le sens lui permettant de détenir la majorité du capital des entreprises en vente, rappelle le gouvernement. « Le gouvernement a bien notifié aux différentes administrations concernées qu’à l’avenir, l’Algérie entend y détenir la majorité du capital, et cela en concordance avec ses moyens et ses intérêts nationaux et en conformité avec les usages internationaux qui ne prohibent pas un tel choix », soulignait le texte. Ainsi, le fait de détenir 51 % du capital d’une entreprise mixte ne peut être un facteur de blocage à une économie de marché saine en ce sens que nombre de pays occidentaux ne dérogent pas à cette règle.

La France, à titre d’exemple, détient dans son giron l’entreprise France Télécom et l’Etat est partiellement propriétaire de Peugeot PSA et de Renault. Cette sortie du chef du gouvernement, même si elle semble réagir à une information imputant au chef du gouvernement le gel des investissements étrangers, s’inscrit toutefois en droite ligne avec les orientations du chef de l’Etat. « Le gouvernement n’a décidé aucun gel des projets ou des négociations en cours et aucune instruction en ce sens n’a été adressée à un quelconque service de l’Etat, peut-on lire dans le communiqué du gouvernement. Bouteflika et Ouyahia sur la même longueur d’onde sur l’investissement en Algérie ? « Aucun doute là-dessus », commentent les analystes. En effet, les spécialistes s’accordent à dire qu’en sa qualité de chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia a été toujours à l’aise dans son statut de chef d’un parti clé de l’alliance présidentielle. Le chef du gouvernement profite aussi de cette opportunité pour remettre les pendules à l’heure en ce qui concerne le foncier en Algérie. Il a rappelé dans ce sens l’engagement de l’Etat à ne pas céder d’un iota le foncier, sauf pour l’investissement industriel qui bénéficie, lui, d’une concession permanente.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant