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Des étrangers pour le complexe d’ammoniac de l’Ouest de l’Algérie

lundi 18 août 2008, par Rédaction

Des techniens étrangers seront recrutés pour la construction du complexe d’ammoniac de l’Ouest de l’Algérie selon la direction de l’emploi d’Oran.

Le complexe d’ammoniac de l’Ouest de l’Algérie.

La direction de l’emploi de la wilaya d’Oran, jointe par téléphone, a confirmé que « des responsables sud-coréens du consortium nippo-coréen, en charge de la réalisation du complexe d’ammoniac et d’urée de Mers El-Hadjadj dans l’ouest de l’Algérie, se sont rapprochés de (ses) services pour s’informer au sujet des procédures légales à suivre pour le recrutement d’employés étrangers ». Notre interlocuteur, qui a requis l’anonymat, a précisé que « rien n’est encore officiel et (que) tout cela reste au stade de la négociation ». Il n’a, à ce titre, pas pu confirmer ni infirmer les informations rapportées par la presse avançant que le consortium souhaiterait le recrutement de 5 000 travailleurs étrangers, se contentant de préciser qu’« aucune précision sur le nombre d’ouvriers étrangers à recruter, encore moins sur les profils recherchés ne nous a été donnée par les Coréens ». Ces derniers « reviendront prochainement, accompagnés d’interprètes, pour plus d’explications sur leurs intentions », ajoute la même source. La direction de l’emploi d’Oran a cependant accédé à leur première demande en leur expliquant la procédure à suivre pour le recrutement de travailleurs étrangers. Celle-ci se fait en trois étapes, explique-t-on de même source.

Il s’agit d’abord, et c’est l’étape la plus décisive, d’étudier le dossier de l’entreprise offrant les emplois (le consortium, NDLR). « C’est une tâche qui revient à la direction de l’emploi qui devra ainsi vérifier le contrat de l’entreprise concernée et le nombre de travailleurs algériens à recruter tel que cela est stipulé par ce même contrat ainsi que la disponibilité des postes à pourvoir et les profils recherchés », a dit en substance notre interlocuteur. Si l’étude est concluante, on procèdera, ensuite, aux demandes des visas et des permis de travail pour les ouvriers étrangers auprès des représentations diplomatiques de l’Algérie dans leurs pays d’origine.
Quelle sera la suite qui sera réservée à la requête nippo-coréenne en ces temps où le chômage étouffe les jeunes Algériens ? Notre source explique que la direction de l’emploi travaille avec les agences de l’emploi. « Ces agences disposent d’un fichier national des demandeurs d’emploi. Nous allons sélectionner les demandeurs qui répondent aux profils recherchés par l’entreprise. Pour le recrutement, la priorité sera accordée à la main-d’œuvre locale, puis à celle régionale, ensuite nationale et enfin, à la main-d’œuvre étrangère si le marché national ne satisfait pas la demande », résume le même responsable.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant