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Algérie : le bras de fer continue entre les enseignants et le ministère

mercredi 20 août 2008, par Samir

Le bras de fer continue en Algérie entre le ministère de l’éducation et les enseignants conctractuels grévistes.

les enseignants conctractuels en Algérie.

Indiquant que les enseignants contractuels en Algérie n’ont aucun lieu avec le ministère et qu’ils sont considérés comme les autres citoyens depuis 1er juin dernier, allusion faite à la date de la fin de leur contrat, le responsable au ministère de l’Education n’a laissé aucune place pour le doute concernant une éventuelle médiation renvoyant dos à dos les dizaines d’enseignants grévistes de la faim et leurs soutiens syndicaux et autres. Lors d’une conférence de presse animée hier au siège du département de l’Education, M. Khaldi s’est montré catégorique à l’égard du mouvement de grève de la faim initié depuis 36 jours par une cinquantaine d’enseignants vacataires pour réclamer leur intégration d’office dans le corps enseignant faisant valoir les nombreuses années de service. Le ministère de l’Education campe donc sur sa position en déclarant qu’il n’y aura plus de traitement particulier en faveur des enseignants contractuels, allusion faite à la décision prise en 2003, sous le gouvernement de Belkhadem, de régulariser plusieurs milliers d’enseignants contractuels en Algérie.

Dans la foulée, M. Khaldi a tenu à préciser que le nombre d’enseignants contractuels recensés par son département est de 26 000, et non pas 40 000, comme avancé par les syndicats autonomes et particulièrement le Conseil national des enseignants contractuels (CNEC) affilié au Snapap et initiateur de la grève de la faim. Le secrétaire général du ministère de l’Education enchaîne en dénonçant la mainmise des ONG internationales dans le dossier des enseignants contractuels. Il clouera au pilori l’Internationale de l’Education (IE) et consorts qui multiplient les communiqués de soutien aux grévistes et les dénonciations de « mutisme » des autorités. Pour M. Khaldi, ces ONG se taisent sur ce qui se passe en Irak, en Palestine et dans d’autres pays sous occupation et se mêlent d’une affaire interne à l’Algérie.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant