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Le GSPC allié d’Al Qaïda en Algérie

samedi 23 août 2008, par Samir

Le GSPC s’est rallié à Al-Qaida pour instaurer une république islamique en Algérie en massacrant des Algériens.

Le GSPC devient al-Qaida en Algérie.

Les sanguinaires du GSPC, tueurs aux ordres de la nébuleuse Al-Qaïda dans la région du Maghreb, et dont les exactions en matière de massacres de vies humaines ne se répercutent étrangement qu’en Algérie, sont-ils réellement dotés d’une quelconque stratégie, ou même d’une pseudo- tactique de guerre ? Pas la moindre, sommes-nous tentés de répondre d’emblée. Les appréhensions, aussi légitimes soient-elles des Algériens quant au regain du terrorisme, compte tenu notamment des récents attentats, ne sont pas à même de replonger le pays dans la décennie où ce fléau inhumain régnait partout en maître des lieux. Preuve en est, il suffit de se rendre à l’évidence que les déclarations faites par le ministre de l’Intérieur sur les lieux du double attentat commis dans la ville des Issers ne sont tirées que d’un constat préalablement établi par les services de sécurité, aguerris en matière de lutte antiterroriste en Algérie. « Ces groupes terroristes cherchent, à travers des attentats, à desserrer l’étau des forces de sécurité qui les ont acculés dans leurs derniers retranchements » avait déclaré Noureddine Yazid Zerhouni tout en confirmant que « les groupes terroristes sont dans l’impasse et en proie à des problèmes internes ».

L’horreur était effroyable et les conséquences des attentats des Issers et de Bouira tragiques, et les propos du ministre de l’Intérieur sont ainsi remis en cause par l’opinion publique. Assurément affolée par la dimension criminelle des tueurs à gages d’Al Qaïda en Algérie, la majorité des citoyens n’était pas du tout prédisposée à accorder le moindre crédit aux assertions de Zerhouni certifiant l’essoufflement de la mouvance intégriste, dans sa version armée bien évidemment. Pourtant, la réalité est bien là pour nous rappeler que parallèlement à la mise en application de la politique de réconciliation nationale prônée par le premier magistrat du pays, la guerre que mènent les troupes de l’ANP et autres corps de sécurité n’a jamais cessé. Les exploits de l’ANP dont la plus haute hiérarchie est décidée à en finir avec la bête immonde constituent indéniablement une déroute pour les quelques groupuscules terroristes écumant encore les maquis de Kabylie. N’est-ce pas que c’est dans cette région aux reliefs boisés qu’il y a eu élimination d’une douzaine de terroristes dont trois émirs en début de ce mois d’août ? Telle une bête blessée à l’agonie, le GSPC a ensuite enclenché aveuglément une série d’attentats, non seulement pour se venger des coups durs quelui ont assénés les services de sécurité, mais aussi pour faire miroiter que ses forces de frappe sont intactes. En réalité, cette succession d’attentats exécutés en un laps de temps très court par des « pseudo stratèges » du GSPC n’a qu’une seule signification, celle qui confirme le début de la fin de cette organisation criminelle dont le démantèlement est de plus en plus imminent, selon des spécialistes de la question sécuritaire.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Le Jour d’Algérie