Accueil > CULTURE > La production théâtrale en Algérie

La production théâtrale en Algérie

dimanche 24 août 2008, par Rédaction

La production théâtrale a connu en Algérie un grand ralentissement notamment durant la décennie noire du terrorisme islamiste.

Sans être élogieux, le bilan du théâtre en Algérie est aujourd’hui, sur le plan de la quantité, parfaitement positif. En 2007 par exemple, la commission chargée du 4e art dans le cadre de la manifestation « Alger, capitale de la culture arabe 2007 » a vu la production de quelque 47 pièces. Quant à la qualité, le bilan reste mitigé d’une pièce à l’autre. Il va sans dire que cette manifestation aura été pour le Théâtre national algérien (TNA) une occasion d’affirmer ses compétences, mais également pour les artistes de se vouer entièrement à leur passion. D’ailleurs, nous avons très bien remarqué l’engouement des hommes et des femmes de théâtre qui ont trouvé en cette manifestation non seulement un espace d’expression artistique et de communication avec le public, mais aussi une passerelle où la communion culturelle a souvent été au rendez-vous. Tous les spectacles que le public d’Alger et des autres villes a pu découvrir ont été non seulement des produits artistiques et culturels, mais également un tremplin pour la rencontre des idées et des valeurs artistiques. « C’est aussi une dynamique qui a permis la découverte de talents, et l’espoir d’ouvrir des espaces scénographiques à caractère professionnel », a déclaré M. Fethenour Benbrahim, directeur de la communication du TNA.

D’autant plus que cette dynamique culturelle au Théâtre national algérien a ouvert les portes d’une rencontre durable entre plusieurs artistes de talent. Sans oublier que cela a aussi produit un impact économique puisque des emplois ont été créés. Sans omettre le bonheur et la joie des créateurs de travailler régulièrement. Tel est le cas des auteurs, metteurs en scène, scénographes, compositeurs de musique et aussi des artistes (comédiennes et comédiens). Cela n’est évidemment pas seulement le seul résultat d’un dialogue avec les récepteurs mais aussi le rapprochement qui a construit une ligne de rencontre entre les gens du 4e art et ceux des autres arts au service du bien-être d’« el-fordja » (le divertissement) et des arts vivants. Aujourd’hui, les responsables du Théâtre national algérien espèrent que cette année 2008 et les années futures ouvriront les portes de la diffusion de tous les produits artistiques, permettant de tirer toutes les leçons pour une meilleure prise en charge du 4e art et de tous les métiers du théâtre, sans oublier le volet de la formation relancé avec l’accord signé avec le Théâtre de Lenche de Marseille, pour une durée de trois ans.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant