Surcharge des classes du cycle moyen en Algérie

Les différentes directions d’éducation disent avoir fourni tous les efforts pour assurer à chacun d’eux une place pédagogique sans autant répondre aux « caprices » de certains parents exigeants. L’important, pour les directions d’éducation en Algérie, apprend-on, est de rapprocher, dans la mesure du possible, les élèves de leur domicile. Une démarche difficile à satisfaire, le choix des parents en pâtissant. Les mêmes directions affirment qu’il ne s’agit nullement d’un problème qui relève du secteur de l’éducation dans la mesure où la surcharge des classes en Algérie se pose particulièrement dans les nouveaux quartiers. Il n’y a pas de concordance entre la carte scolaire et les nouvelles constructions, souligne-t-on au niveau des directions. Pour cette situation, le ministre de l’Education nationale tente de calmer les esprits. Lors de la cérémonie officielle tenue hier à Alger et où il a été donné le coup d’envoi de la rentrée, M. Benbouzid a expliqué qu’il s’agit d’une situation conjoncturelle et momentanée, ajoutant que des mesures seront prises pour trouver les solutions adéquates.

Hier, au premier jour, il faut dire que la situation dans certains établissements était, selon les parents, près de « l’anarchie ». Le ministre, contrairement à ses habitudes, s’est refusé à toute déclaration à la presse. Quoi qu’il en soit, les élèves ont rejoint hier leurs classes avec un cours modèle portant sur l’arbre. « Une école, un enfant, un arbre, un double cadeau pour la nature et l’enfance », tel est le slogan choisi pour marquer cette année scolaire. Pour que les élèves se familiarisent d’avantage avec leur environnement naturel, une campagne de plantation d’arbres fruitiers comme les figuiers, les grenadiers et les oliviers se fera tout au long de l’année. Le ministre espère faire planter 8 millions d’arbres d’ici le 21 mars prochain, soit un arbre par enfant. « Rentrée scolaire exceptionnelle en Algérie », tel est le qualificatif du ministre de l’Education. L’exception ne tient pas à la surcharge qui étouffe certains établissements mais aux nouvelles mesures et moyens importants mis en place par l’Etat au profit des élèves, notamment les nécessiteux. Et le ministre de se féliciter, d’ailleurs, de la revalorisation de la prime de scolarité qui est passée à 3 000 DA.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant