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Abdallah Baali nouvel ambassadeur d’Algérie à Washington

dimanche 21 septembre 2008, par Rédaction

Abdallah Baali a été désigné nouvel ambassadeur de l’Algérie à Washington aux Etats-Unis.

Abdallah Baali nouvel ambassadeur d’Algérie à Washington.

Pour le commun des Algériens, le nouvel ambassadeur de l’Algérie à Washington, Abdallah Baali, est un illustre inconnu. Juste un diplomate comme un autre appelé à assurer les intérêts algériens aux Etats-Unis, notamment. Sa nomination par le président de la République est, fondamentalement, un des aspects les plus importants que compte développer la diplomatie algérienne à l’aube d’un nouvel arrivant à la Maison Blanche. En effet, la nomination de cet enfant de Guelma intervient autant à quelques mois de la désignation d’un nouvel ambassadeur US à Alger, et deux mois à peine avant les élections présidentielles américaines. Les deux événements, étant intimement liés pour les hauts responsables algériens, il est dès lors clair que M. Baali aura des missions bien particulières auprès de la prochaine équipe présidentielle américaine. Républicains ou démocrates, peu importe, dans la mesure où la politique étrangère américaine dépend d’autres facteurs stratégiques que de la couleur partisane du locataire de la Maison Blanche.

Abdallah Baali, qui avait déjà occupé des postes diplomatiques et assuré les intérêts de l’Algérie dans plusieurs pays, notamment en Indonésie, est réputé pour être un bon négociateur, un travailleur acharné et un parfait connaisseur des coulisses des Nations-Unies où il a déjà assuré le poste de représentant permanent de l’Algérie. A ce poste, on se rappelle, il avait dirigé plusieurs panels onusiens sur des dossiers d’importance, notamment la question de la décolonisation du Sahara Occidental, ainsi que le comité de révision du Traité de Non-Prolifération Nucléaire (TNP). Son tact et l’audience de l’Algérie auprès des principaux pays détenteurs de l’arme atomique ont fait qu’un accord a été trouvé, et que les pays signataires de ce traité, dont la Chine, les Etats-Unis et la Russie, ont donné leur accord pour la destruction des quelque 35.000 têtes d’ogives nucléaires qu’ils détiennent. D’autre part, il est même parvenu à dégager un consensus sur l’interdiction de la production de toute matière fissile, sur une réduction sensible des armes tactiques et sur un contrôle international des arsenaux nucléaires. Des résultats tangibles du savoir-faire du diplomate algérien qui lui ont valu les félicitations de l’ancien SG de l’ONU, le ghanéen Kofi Annan.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran