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Discrimination salariale en Algérie

mercredi 15 octobre 2008, par Rédaction

Plusieurs députés ont dénoncé la discrimination dans la politique salariale en Algérie.

La discrimination salariale en Algérie en question.

Le parti En Nahda plaide pour une augmentation conséquente des salariés de la fonction publique en Algérie qui, eux, ont bénéficié d’« une hausse qui ne dépasse pas 25 %, contre une hausse de 300 % pour les membres du gouvernement et les députés ». « Cette différence injuste consacre, selon Hadibi, la disparité des salaires et accentue les inégalités sociales. » Un avis partagé par le Parti des travailleurs (PT) qui revendique un SNMG de 35 000 DA afin d’améliorer le pouvoir d’achat des citoyens. Le PT dénonce par ailleurs le fait que le projet de loi de finances pour 2009 n’ait rien prévu pour prémunir l’Algérie contre la crise financière mondiale ni pour la sortir de son statut de mono-exportateur. Fidèle à ses revendications, en plus de la suppression des taxes introduites dans la loi de finance complémentaire de 2008, le PT a proposé des amendements pour la relance de l’outil industriel du pays à travers la réouverture des usines fermées, comme il revendique la régularisation des 150 000 fonctionnaires de différentes branches (santé, enseignement, éducation, collectivités locales).

Même son de cloche au RCD qui estime que l’Etat, à travers ce projet de loi, n’envisage pas réellement de démarrer la machine économique du pays malgré les moyens colossaux dont il dispose. « Sinon, comment expliquer le fait que le plus gros budget ait été attribué aux ministères de l’Intérieur et des Moudjahidine au détriment des secteurs productifs », s’est demandé Mohamed Khendek. Selon En Nahda, en cas de rejet par la commission des finances des amendements proposés, ce parti compte former une alliance avec les autres partis représentés à l’APN qui partagent ses opinions. Un appel qui aura du mal à trouver un écho dans un Parlement formé majoritairement par des députés FLN et RND, des partis qui ne trouvent pas matière à critiquer le projet de loi de finance pour 2009, dont le vote doit intervenir demain.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant