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Alger capitale du livre en Algérie

mardi 28 octobre 2008, par Rédaction

Le 13e Salon du livre d’Alger se veut une opportunité de promouvoir la lecture en Algérie.

Les livres fêtés à Alger en Algérie.

Baptisée « Raconte-moi un livre » et organisée par l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (Anep), en collaboration avec les ministères de la Communication et de la Culture, la Société algérienne des foires et exportations (Safex), le Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL) et l’Association des libraires algériens (Aslia), la 13e édition du Salon international du livre d’Alger a été étrennée officiellement, hier après-midi, au Palais des expositions(Safex) des Pins maritimes à Alger en Algérie, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et ce, en présence du chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, du ministre d’Etat, Abdelaziz Belkhadem et de quelques membres du gouvernement ainsi que des représentants du corps diplomatique. Lors de sa visite solennelle, le président de la République a observé des haltes livresques au niveau de grands stands, notamment ceux des maisons d’édition algériennes comme Casbah, Dar El Hikma, Dar El Ouma, Anep ou encore l’OPU (Office des publications universitaires) et celles étrangères telles que la Syrie, la Palestine, la France, l’Argentine, le Venezuela, la Belgique, la Jordanie, l’Afrique du Sud, le sultanat d’Oman, la Libye, l’Allemagne... soit 400 exposants nationaux et étrangers représentant 23 pays.

Une tribune de choix exhibant 120 000 titres et 400 000 visiteurs attendus par analogie à l’année 2007 (300 000). Compulsant des ouvrages, recevant des explications, et comparant les expériences politiques en matière de promotion du livre, s’attardant au stand tunisien, le président de la République s’informera sur la réalité du livre proprement en Tunisie : « Existe-t-il une politique éditoriale de soutien au livre ? » Le représentant de la Tunisie répondra par l’affirmative, ajoutant cependant que la passion pour la lecture a diminué dans la mesure où l’on édite que 500 ouvrages par an. « La Tunisie et la Syrie éditent 500 livres par an. Cela veut dire que le livre va mieux en Algérie », étayera le président de la république. Abondant dans le même sens, il déclarera au sein du stand de l’OPU : « Je n’ai jamais eu l’intention de sous-estimer ou de diminuer de la valeur des sciences humaines. » En réponse aux interprétations données à son discours du 12 octobre à Tlemcen, à l’occasion de la rentrée universitaire 2008-2009. De front, encourageant les initiateurs du stand Cyberbraille à l’endroit de 1500 non-voyants utilisateurs d’internet et de bibliothèque sonore, il se verra remettre la déclaration internationale des éditeurs indépendants (Mali, Algérie, Tunisie, Maroc, France, Canada...).

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après El Watan