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L’Algérie dispose de 10 facultés de médecine

vendredi 31 octobre 2008, par Rédaction

L’Algérie ne compte qu’une dizaine de faculté de médecine dont les plus importantes sont à Alger, Annaba, Oran et Constantine.

Une faculté de médecine en Algérie.

Les facultés de médecines sont toutes situées au nord de l’Algérie. Les plus importantes sont celles d’Alger, d’Annaba, d’Oran et de Constantine qui, chacune, sont constituées de trois départements (médecine, pharmacie et chirurgie-dentaire). La plus ancienne et la plus importante demeure celle d’Alger qui a été créée en 1889. Elle a une vocation nationale et dispense des formations postgraduées. Les autres – la majorité – ont été créées dans les années 1970. Selon certains spécialistes et professeurs, les facultés de l’intérieur du pays accusent un manque considérable en matière d’encadrement, notamment d’enseignants de renommée.

L’enquête réalisée par le Pr Meradj a révélé que la participation des médecins généralistes aux séminaires de formations à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Algérie demeure très faible. 38% seulement ont déclaré assister une fois par an à un séminaire de formation en Algérie et plus de 10% à l’étranger. Le pourcentage de ceux qui participent au moins deux fois par an aux colloques et aux stages de formation en Algérie est de 27 %. A l’étranger, leurs pourcentage est de 0%. Ce qui revient à dire que parmi les médecins interrogés, il n’en existe aucun qui assiste plus d’une fois par an à un séminaire de formation à l’extérieur de l’Algérie. Ces chiffres indiquent clairement qu’« il existe un déficit flagrant en matière de formation continue de nos médecins ». Les abonnements et les contributions dans les revues scientifiques et spécialisées ne suscitent pas non plus l’engouement des médecins. Pour preuve, ils ne sont que 30% à répondre qu’ils sont abonnés à La Revue médicale algérienne et 70% déclarent qu’ils n’ont jamais été abonnés à une revue scientifique étrangère. Sur la base de ces statistiques, nous pouvons déduire aisément que la contribution de nos docteurs dans la recherche est très timide.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Info Soir