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L’Algérie et la Russie veulent élargir leur coopération économique

samedi 8 novembre 2008, par Rédaction

L’Algérie et la Russie ambitionnent de porter la coopération bilatérale à un niveau en adéquation avec les potentialité des deux pays.

L’Algérie et la Russie veulent coopérer plus.

La décision a été prise à l’occasion des travaux de la 3e session de la Commission mixte intergouvernementale Algérie-Russie qui s’est déroulée la fin de la semaine dernière à Moscou et qui s’est achevée avec la signature conjointe d’un procès-verbal par le ministre des Finances Karim Djoudi et le ministre russe de l’Energie Serguei Chmatko. La feuille de route, selon l’APS, devra contenir une liste d’actions précises avec des dates précises ainsi que le cadre juridique réglementant ces actions. Son objectif est de permettre d’assurer le suivi de l’action de la commission et de déterminer avec précision le travail des experts des deux pays. Lors des travaux, le ministre russe de l’Energie a relevé qu’il existe de nombreux secteurs comme ceux de l’agriculture, de la santé ou encore des PME où la coopération doit être développée. Ces aspects doivent être examinés en profondeur lors de la 4e session prévue en 2009 en Algérie, a dit M. Chmatko. Abondant dans le même sens, M. Djoudi a insisté sur l’urgence qu’il y a à finaliser rapidement les projets de textes qui sont toujours à l’étude et qui, une fois qu’il y a à finalisés, conféreront à la coopération « une base juridique cohérente et incitative, fortement encadrée par les accords relatifs à la protection des investissements et à la non double imposition » qui devraient entrer en vigueur prochainement.

Ces projets de textes concernent, selon M. Djoudi, les domaines du transport maritime, de l’exploration et d’utilisation pacifique de l’espace, de la normalisation et de l’évaluation de la conformité, de l’entraide en matière pénale, de l’extradition, de l’agriculture ainsi que de la communication. Dans une rencontre avec les hommes d’affaires russes, M. Djoudi a affirmé que l’Algérie dispose de tous les atouts nécessaires à l’attraction des investisseurs étrangers, mais « elle n’est plus dans une situation d’attente » de ces investissements. Enumérant les facteurs d’attractivité, il a cité des réserves de change de plus de 136 milliards de dollars couvrant quatre années d’importation, un encours de la dette publique en baisse, une législation incitative, une inflation maîtrisée autour de 3 % et des garanties concernant les transferts de capitaux. Le ministre a rappelé le grand nombre de banques étrangères opérant en Algérie, en observant que les établissements bancaires « ne s’installent dans un pays que lorsqu’ils ont confiance ». De leur côté, les experts et hommes d’affaires russes ont relevé que l’Algérie a su, grâce à la prudence avec laquelle elle a géré ses finances, protéger dans une grande mesure son économie des effets pervers de la crise qui ébranle le monde. Ils ont également appelé à l’organisation de rencontres avec leurs homologues algériens afin d’étudier et d’identifier les projets pour les investisseurs russes ou en partenariat avec les opérateurs algériens.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant